Monde Deux militaires français tués en opération au Mali, annonce l’Elysée
SAHEL Les deux militaires de la force française Barkhane ont été victimes d’uen explosion dans la région de Tessali
Deux militaires de la force française Barkhane au Sahel, du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, ont été tués en opération
samedi au Mali par l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) au passage de leur véhicule blindé, a annoncé l’Elysée.
Profonde tristesse en apprenant les décès, dans le cadre de l’opération #Barkhane, du BC1 S.T. et du 1CL Arnaud Volpe du #1RHP. Mes pensées accompagnent leurs familles et leurs proches, leur camarade blessé aujourd’hui ainsi que leurs frères d’armes de l’@armeedeterre. pic.twitter.com/bGQZ8vt1Xp
« Le Président de la République a appris avec une très vive émotion la mort de deux militaires français, le brigadier-chef de première classe S.T. et le hussard parachutiste de première classe Arnaud Volpe, après la destruction de leur véhicule blindé par un engin explosif improvisé, ce matin lors d’une opération dans la région de Tessalit au Mali », a indiqué la présidence dans un communiqué, ajoutant qu’un troisième militaire avait été blessé dans l’explosion.
« Le Président de la République s’incline avec un profond respect devant le sacrifice de ces soldats du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, morts pour la France dans l’accomplissement de leur mission contre le terrorisme au Sahel », a ajouté l’Elysée qui, à la demande de la famille, n’a pas publié le nom de l’un des deux militaires tués.
L’opération Barkhane compte autour de 5.100 soldats. Au total, 45 soldats français, en comptant les deux militaires tués samedi, sont morts au combat dans les opérations Serval (2013) et Barkhane (depuis 2014), selon l’état-major. Un décompte qui n’intègre pas les accidents.
Exprimant ses « très sincères condoléances à leurs familles, à leurs proches et à tous leurs frères d’armes », Emmanuel Macron a de nouveau appelé « à la mise en place sans délai d’une transition politique civile au Mali, conformément aux attentes de son peuple, de l’ensemble des pays qui le soutiennent, et condition sine qua none d’une lutte efficace contre les terroristes ».