Deux civils ont été tués, dans la nuit de samedi à dimanche derniers, dans l’attaque du poste de péage de Diéma, localité située à l’ouest du pays, par quatre hommes armés non encore identifiés.
Avec des foulards sur le visage, indiquent les témoins, les assaillants auraient tiré, avant d’arriver au poste de péage. Les deux agents de sécurité, en faction à la barrière, auraient pris leurs jambes à leur cou.
Après leur forfait, les assaillants seraient partis. Sans toucher à la caisse du péage, qui contenait de l’argent.
Le premier individu tué a été criblé de balles, au moment où il tentait de s’échapper ; tandis que le second, lui, a été tué dans le guichet du péage où, il tentait de cacher la caisse.
Quatre jours après, personne ne sait s’il s’agissait d’une attaque terroriste ou une attaque de bandits.
Cependant, les travailleurs du poste de péage sont en colère à cause, disent –ils, de l’insécurité à laquelle leurs collègues sont exposés. De jour comme de nuit.
Contacté, par notre confrère de l’AFP, le représentant des travailleurs du poste de péage ne décolère pas : « tant que la sécurité ne sera pas renforcée sur place, le travail ne reprendra pas », lui a – t-il dit.
Oumar Babi
Source: Canard Déchainé