La session extraordinaire du Conseil des ministres, tenue hier dimanche, a pris deux mesures fortes. La première apporte des changements notables au sein de la hiérarchie militaire, notamment l’Etat-major général des armées. Conséquence directe du discours de fermeté tenu 48 heures auparavant par le chef suprême des armées ? La seconde porte dissolution de l’association « DAN NA AMBASSAGOU».
Le Chef d’Etat -major général des armées, Général M’Bemba Moussa Kéïta, est remplacé son adjoint Abdoulaye Coulibaly promu le même jour au grade de général de division. Le Chef d’Etat –major de l’Armée de l’air, Souleymane Bemba, hérite du poste du Chef d’Etat- major général adjoint des armées. Le tout nouveau général brigade, Daouda Dembélé, ancien Chef d’Etat -major général de l’armée de l’air, gagne de galons et remplace son patron. Le Chef d’Etat -major adjoint de l’Armée de l’Air s’appelle Colonel-major Ismael Wagué.
Au niveau de l’Etat-major général de l’Armée de terre, Abderrahmane Baby cède son fauteuil au Général de brigade Kéba Sangaré, précédemment directeur national du service national des jeunes. Il a comme adjoint Colonel Major Oumar Diarra. Le renseignement militaire, en l’occurrence la direction de la sécurité militaire a connu un chamboulement. Colonel-major Boukary Kodio prend les commandes. Il a comme adjoint Colonel Salif Mallé.
D’autres officiers ont été promus à des grades. L’actuel secrétaire général du ministre de la Défense, Ibrahima Fané, est devenu général de division. Le directeur du Génie militaire, Boubacar Diallo, le gouverneur de Koulikoro, Mamari Camara et celui du district de Bamako porteront désormais le galon de général de division. Le dynamique commandant de la région militaire de Tombouctou, Abbass DEMBELE, devient Colonel- major.
Le même conseil des ministres a pris un projet de décret portant dissolution de l’Association « DAN NA AMBASSAGOU ». Selon le communiqué, « cette association s’est écartée, depuis un certain temps, de ses objectifs initiaux, en dépit des mises en garde répétées des autorités administratives locales ».
CD
Le Challenger