Pour une peccadille, les partis politiques de l’opposition crient au scandale allant jusqu’à cracher du feu.
La passe d’armes entre le Président de la République IBK et Tiébilé Dramé, suivi d’un communiqué du Gouvernement qui pointe du doigt le président du Parena, a rapidement pourri le climat politique au Mali. A la faveur d’une conférence de presse animée samedi l’Opposition tient le président de la République et le Gouvernement comme les seuls responsables de cette situation.
Le ton de la rencontre a été donné par Soumaïla Cissé, chef de file de l’Opposition. Il a commencé tout d’abord par la visite d’Etat qu’a effectuée le Président IBK à Paris. « cette visite a été malheureusement ternie par les propos du président de la république Ibrahim Boubacar Kéita qui s’est livré à une attaque personnelle, de façon gratuite, malencontreuse et injurieuse à l’encontre de M. Tiébilé Dramé, président du Parena, parti politique membre de l’opposition démocratique et républicaine », a-t-il déclaré d’entrée de jeu. Avant d’ajouter que : « le Gouvernement de Monsieur Modibo Kéita continue à alimenter les invectives et proférer des menaces sur les libertés démocratiques, conduisant ainsi l’opinion nationale dans une polémique stérile et inopportune».
En effet, l’opposition, « considère que les injures de personnalités politiques sont indignes de la fonction présidentielle ; considère que les termes du Communiqué du Gouvernement sont inacceptables en tant qu’ils constituent une remise en cause des libertés publiques et une attaque contre l’ensemble des patriotes et des forces démocratiques de notre pays ».
Aliou Touré
source : Le Matin