Des chercheurs burkinabè vont utiliser des moustiques génétiquement modifiés pour lutter contre l’anophèle vecteur du paludisme.
Un institut vient de recevoir une autorisation des autorités pour lâcher les moustiques OGM dans la nature qui auront pour mission de détruire les anophèles et arrêter la transmission de la maladie.
L’autorisation a été accordée à Targuet Malaria pour lâcher, sous forme de test, dix mille moustiques génétiquement modifiés sur des sites ouverts à l’Ouest du Burkina.
Mais des structures de lutte contre les OGM dénoncent des risques d’atteintes à l’environnement et à la santé humaine.
Ces moustiques ont une durée de vie de 2 à 3 semaines maximum et un rayon de déplacement de 200 mètres.
Ecoutez Abdoulaye Diabaté le responsable de la recherche.
BBC