Plus de 90 députés ont signé un mémorandum pour exiger le rétablissement de l’Assemblée nationale dont la dissolution a été prononcée par le président IBK. Ces ex-députés considèrent que la déclaration et le décret de dissolution de l’Assemblée nationale par l’ancien Président de la République sont nuls et non avenus pour deux raisons. D’abord la dissolution ainsi intervenue de l’Assemblée nationale n’a été ni libre, ni discrétionnaire, ni personnelle. Plus de deux semaines après le coup d’État pour réclamer une telle exigence pose des problèmes, indiquent des internautes qui ont largement commenté le mémorandum. Le moment n’est pas propice à un retour en arrière pour une cause déjà perdue. S’ils sont peu les internautes qui leur concèdent ce droit, pour d’autres, c’est une manière d’empêcher d’aller de levant alors que leur légitimité a été souillée avec la ‘’nomination de certains députés’’ par les juges de la Cour constitutionnelle.
Idrissa Maiga : Du n’importe quoi. Le président de la République est habilité à dissoudre l’Assemblée nationale pour moins que ça. Ils veulent juste avoir une place dans la transition.
Diane : Allez y siéger, ce n’est pas compliqué. Celle qui a nommé beaucoup d’entre vous est partie, celui qui avait constitutionnellement la mission de dissoudre l’AN le moins crédible de l’histoire du Mali avec des députés cherchant l’immunité l’a dissout.
Mohamed Diakité : Pour le respect à certains députés bien élus, nous vous demandons d’attendre la prochaine élection pour être réélu, sinon on ne veut plus de députés nommés comme ce fut le cas avec Manassa.
Fatogoma Coulibaly : Nous sommes en démocratie, ce sont les textes et loi qui prévalent. Le président a bel et bien démissionné et il a démis le gouvernement avant de dissoudre l’Assemblée nationale. Un point deux traits. Toute tentative de récidivité est non recevable.
Makan Keita : Des vrais farceurs tels qu’on en trouve qu’au Mali. Nous n’en sommes plus là et avançons pour bonheur du Mali.
Mamadou Touré : Si ce collectif de députés ne sait pas qu’IBK avait bien le droit de dissoudre l’Assemblée nationale, alors ils n’étaient pas à la place qu’il faut.
Talfi Ousmane Maïga : Peine perdue, ce qui est fait est fait. Préparez-vous pour les prochaines élections. Wassalam.
Mamadou Sall : Il faut rester dans l’étude grammaticale et contextuelle. Vous qui n’avez plus de légitimité de parler du rétablissement de l’Assemblée nationale. On doit plutôt vous enfermer tous comme votre président Ibrahim Boubacar Keita.
Ousmane Kodio : Si vous avez pris des dettes pour être députés, vous irez bien en prison dans les jours à venir.
Alfred Kamaté : Ils ont raison, c’est une minorité des députés qui a fait une mascarade électorale, il ne faut pas les frapper tous avec le même bâton.
Seydou Oumar Traoré : Les ex-députés signataires de ce document risquent la prison, car ils ne tiennent pas compte du décret présidentiel de dissolution de l’Assemblée nationale sous la conduite du CNSP.
Boubacar Kanouté : Seydou Oumar Traoré, tu es en train de perdre tes réflexes de journalistes au profit de la passion. Tu as forcément besoin d’un congé.
IB Coul : les signataires de ce document doivent aller en prison, si cela n’a pas été fait, le peuple sera dans l’obligation de dégager la junte. La junte est là pour le changement, mais s’ils laissent les politiciens faire du laisser-aller dans ce cas, le changement ne sera pas possible.
Moustapha Goroko Doucoure : très loin, dans l’une de mes analyses précédentes dans un grain de la famille, je leur ai dit qu’il y a une incohérence avec la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République. J’estime qu’il a démissionné d’abord puis dissoudre l’Assemblée nationale. Donc, en ce moment, il y a incohérence totale.
Boubacar Traoré : Vraiment, ces gens ne souhaitent pas la paix dans le pays.
Daouda Konaté : Ils ne réalisent toujours pas qu’ils ont été un élément qui a provoqué la chute du régime. A ce rythme, le mini gouvernement de Dr Boubou Cissé va demander son rétablissement.
Seydou Diamoutene : On doit les envoyer à Kati aussi. Ces députés nommés commencent à déconner d’après Marcelin lui-même au M5-RFP.
Abdoul Karim Niambele : C’est grave s’ils ne se rendent toujours pas compte que ce qui nous arrive est en partie lié à la nomination de certains parmi eux par la Cour Constitutionnelle présidée par Manassa. Nous sommes d’accord avec ce qu’ils disent, mais ces dispositions s’appliquent dans une situation normale, c’est à dire, dans une proclamation acceptable des résultats des élections législatives.
Source : INFO-MATIN