Le député Moussa Diarra de la Commune IV très virulent à l’égard de la politique française au Mali n’est plus militant du Rassemblement pour le Mali (RPM, parti au pouvoir). Il en a démissionné depuis le 11 février 2020. L’information a été confirmée par l’honorable député lui-même au cours d’une rencontre avec la presse le week-end dernier à Hamdallaye dans la salle de conférence d’un Mouvement de soutien en son nom.
Dans sa déclaration liminaire, l’élu de la Commune IV a rappelé que notre pays avec cette crise multi dimensionnelle traverse un moment difficile.
“De ce fait, nous avons été élu à l’Assemblée nationale pour des missions bien déterminées. Ce rôle, nous l’avons joué pleinement à travers des prises de positions courageuses que j’assume. Ces positions ne sont pas celles de Moussa Diarra, mais du peuple contre le partenariat avec la France”, a-t-il soutenu. Selon lui, même si ces prises de positions ont eu beaucoup de soutien, il lui aussi créé des ennuis au sein de sa propre formation politique ; à savoir : le RPM.
“C’est pourquoi, j’ai démissionné depuis le 11 février du RPM afin de poursuivre le travail que nous avons commencé car nous avons fait le constat que ce travail ne peut pas être poursuivi au sein de cette formation, raison pour laquelle, j’ai démissionné pour maintenir le flambeau et de l’espoir au cœur du peule. Nous reconnaissons être une minuscule créature de Dieu, mais nous voulons rester au service du peuple malien…”, s’est défendu le député sortant, élu en Commune IV qui ira aux élections législatives sous les couleurs de l’alliance Codem-ADP/Maliba.
Même s’il ne l’a pas dit publiquement, beaucoup d’observateurs de la scène politique pensent qu’il ira surtout avec l’étiquette du parti de la Quenouille.
K. Théra
Source: lecombat