Le fondateur du journal L’Option, feu Ousmane Sow, auteur du brûlot « Un para à Koulouba » a connu le fiston national au Canada et ce dernier lui avait promis un appui une fois arrivés au pays. A la lecture du business plan concernant le journal L’Option, Karim avait estimé certains coûts élevés, notamment en ce qui concerne les frais de location du siège du journal.

 
L’alternative proposée était de financer l’impression et de mettre à la disposition de la rédaction des locaux. C’est ainsi que ce journal fut hébergé dans les locaux de « Konijane » l’agence de location de voitures du fiston national. Jusqu’au jour où, récemment, L’Option a titré : « IBK, l’espoir déçu sera-t-il perdu ». Ce jour-là, L’Option a vraiment pris une option qui rompt les amarres avec le bienfaiteur puisque le fiston national enverra à cette rédaction des griots du Rpm pour exiger de vider les locaux. C’est ainsi que Lassine Diawara, ex-rédacteur-en-chef devenu le patron après la mort d’Ousmane Sow, est parti solliciter l’imam Mahmoud Dicko qui leur a donné un bureau dans le bâtiment du Centre islamique, mais point de frais d’impression en guise de soutien. Depuis lors, L’Option, sans en prendre réellement l’option, paraît difficilement.