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Délinquance financière : 40 millions FCFA pour les frais d’hôtel d’une diplomate malienne

Incroyable mais vrai ! Une diplomate malienne a dépensé la bagatelle de 40 millions de francs CFA pour s’offrir les luxes et plaisirs d’un hôtel cinq étoiles de sa ville de résidence.

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En effet, à son arrivée dans cette ville, Madame avait été logée (dans un premier temps) dans un hôtel choisi par l’ambassade. Mais, elle trouva l’endroit peu luxueux et décida de changer de lieu. Finalement, elle choisit un hôtel avec vue sur le lac. Au finish, l’ardoise présentée à l’ambassade  pour un séjour de quelques jours s’est chiffrée à 40 millions de francs CFA. Ainsi va la République !

 

Gouvernement :

Des ministres rattrapés par leur passé

Deux anciens ambassadeurs sous le régime d’ATT et qui sont actuellement membres de l’équipe gouvernementale, pourraient bientôt être rattrapé par leur passé sulfureux au niveau de leur représentation diplomatique respective. Le premier avait été relevé de son poste après qu’il eut des problèmes d’argent avec le consul du Mali (dans le même pays). Quant au second, il a laissé au niveau de l’ambassade qu’il occupait de nombreuses casseroles. Aujourd’hui, ces deux ministres s’avèrent être des donneurs de leçons. Pour combien de temps encore ?

 

Spéculation foncière :

Les berges du Niger « cannibalisées »

De plus en plus, les berges du fleuve Niger à Bamako sont l’objet de spéculations et de magouilles de la part de spéculateurs fonciers qui ont juré de dépecer la République. Rien, absolument rien ne semble échapper à la boulimie de ces nouveaux riches qui sont en train de faire main basse sur tous les espaces convoités de la capitale. Ainsi, de nombreux espaces de Bamako et ses environs sont devenus des propriétés privées pour eux. Les berges du fleuves Niger sont simplement l’objet d’un cannibalisme de la part de ces spéculateurs fonciers.

 

Circulation routière

Bamako et ses policiers assis

Dans toutes les grandes villes, la circulation routière est régulée par des policiers qui sont constamment débout. Mais à Bamako, le spectacle qu’offrent les agents de la CCR (compagnie de circulation routière) est affligeant. L’on voit, en effet, ces agents assis sous des hangars ou sur leurs propres motos. Et dans la plupart du temps, ils sont en train de causer ou faire des amabilités à des usagers, notamment les chauffeurs des véhicules de transport en commun… L’attaque contre les policiers à Sogoniko, le mercredi dernier, est un signal fort pour les agents de la CCR et pour les policiers maliens en général. Ils doivent désormais rompre avec certaines habitudes laxistes qui les mettent en danger et qui sont de nature à instaurer un climat d’insécurité là où ils sont appelés à sécuriser. Désormais, la hiérarchie doit exiger aux agents de la CCR de rester débout. Ceux qui n’ont pas cette aptitude doivent quitter la compagnie de circulation routière.

 

Sortie de crise :

À son tour, le Niger va jouer les médiateurs

Il est prévu, du 19 au 21 août prochain à Niamey (Niger), une réunion de réconciliation entre les mouvements armés du nord du Mali. Ce, pour une meilleure application de l’accord de paix d’Alger. L’initiateur de la rencontre, le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, chercherait à réconcilier la plateforme des mouvements du 14 juillet 2014 (pro-gouvernemental) et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Mais c’est surtout pour « réconcilier les leaders respectifs des tribus touarègues imghad d’un côté, et ifoghas de l’autre : le général Alhadji Gamou et Alghabass Ag Intalla », selon une source proche du dossier.

Avec ces multiples ingérences et interférences dans le dossier, il faut craindre le pire. En effet, entre l’Algérie, la Mauritanie, la France et le Niger, il y a trop d’intervenants dans la crise malienne. Tout ça pour quels intérêts ?

Barkerou (Nampala) :

L’imam assassiné

L’imam de Barkérou, un village situé à une vingtaine de kilomètre de Nampala (région de Ségou), a été exécuté par des hommes armés non identifiés. El hadji Sékou Bah, c’est de lui qu’il s’agit, a été abattu dans la nuit de jeudi à vendredi. Cet acte odieux aurait été commis par deux individus qui ont fait irruption au domicile de l’Imam vers 20 heures. Ils ont demandé à s’entretenir avec lui. Quand l’imam les a suivis à sa porte, ils ont aussitôt tiré à bout portant sur le vieil homme (63 ans) qui s’écroula devant sa maison. Malgré les cris de détresse de la famille, les assaillants ont réussi  à s’échapper. El hadj Sékou Bah était également membre de l’association peulh Tapital pulaku. Il avait même pris part à la dernière rencontre de cette association qui s’est tenue récemment à Bamako.

Selon des sources locales, les auteurs de l’assassinat « sont les djihadistes d’Amadou Koufa », prédicateur islamiste radical originaire de la région de Mopti. Les djihadistes auraient tenté, durant plusieurs mois, sans succès de rallier à leur cause l’imam de Barkérou.

 

Terrorisme :

Belmokhtar, le revenant ?

Le chef djihadiste Mokhtar Belmokhtar refait surface. Donné pour mort par la Libye en juin dernier, il devient selon un communiqué diffusé par son mouvement al-Mourabitoune, le chef d’al-Qaïda en Afrique de l’Ouest. Le communiqué est daté du 21 juillet dernier et diffusé tout récemment le 13 août. Selon SITE, le site de surveillance en ligne des activités djihadistes, Mokhtar Belmokhtar a été désigné par les responsables du groupe comme émir d’al-Qaïda en Afrique de l’Ouest. Une nouvelle appellation qui pourrait confirmer l’encrage du groupe de Belmokhtar dans la lignée d’al-Qaïda.

source : L Aube

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