« Le Mali est servi en électricité par trois principales sources qui sont entre autres : les centrales hydro-électriques du Mali, les centrales thermiques et surtout le WAP qui est un système d’échange d’énergie sous régionale qui offre la possibilité d’acheter de l’énergie avec les pays voisins », a indiqué le ministre en charge de l’Energie. Aussi, Lamine Seydou Traoré a souligné qu’en période de chaleur, la consommation du pays passe à 400 méga watt. Or, dit-il, la productivité nationale d’électricité à travers les sources nationales est de 300 mégas. Il rajoute que sur la productivité nationale d’électricité, la ville de Bamako prend 75%. Aussi, explique-t-il, à travers le WAP, le Mali achète de l’énergie avec la Cote d’Ivoire et cette énergie tourne environ à hauteur de 100 Méga.
Le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau a indiqué que ces délestages sont dus à un certain nombre de problèmes, à savoir : le problème de combustibles dans certains centres de production thermique, la vétusté des équipements et le temps d’ouvrage nécessaires pour une réalisation d’urgence qui est environ de 12 mois.
Selon le ministre, des dispositions sont prises pour faire face aux problèmes de délestages. Elles sont résumées en trois ordres à savoir : rendre fonctionnelle la centrale thermique de 100 Méga à Sirakoro, la sécurisation de la fourniture contractuelle du contrat avec la Cote d’Ivoire ainsi que la mise en place de poste de secours à Badalabougou et à Sotuba pour faire face aux baisses de tensions sur les réseaux. Rendre opérationnel le barrage de Kenké, centrale hydraulique de 56 Méga
« Pour éviter les erreurs du passé, un projet divisé en trois formats a été établit comme suit par le département des Mines et de l’Energie : développer l’énergie solaire et éolienne, rendre opérationnel la centrale thermique de Sirakoro, développer l’énergie hydraulique. Un projet de lancement de trois nouveaux barrages sur le fleuve Niger (Baoulé 1, 2 et 3) avant la fin de la transition qui est en cours », a indiqué le ministre Traoré, et l’accélération des travaux du Barrage de Gouina et qui va pouvoir augmenter la production OMVS à 52%.
Par ailleurs, le ministre en charge de l’Electricité a annoncé que le Mali à besoin d’investir 2300 milliards pour ne plus rencontrer de problème de délestage.
Mahamadou Cissouma Stagiaires