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Défaillance des décideurs dans le nord du Mali. Le nord du Mali sous quel contrôle ? Où en sommes-nous, une semaine après ?

Le nord du Mali vaste territoire, ouvre la frontière avec des pays comme l’Algérie, le Niger, la Lybie. Le nord du Mali couvrant les deux tiers du territoire national devient de plus en plus incontrôlable parnos décideurs, nos autorités.

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Il a comme ville : Gao ; Tombouctou ; Kidal.  Depuis la chute du régime dictatorial en 1991, on constate régulièrement des problèmes sociopolitiques : querelle entre ethnies, querelle limitrophe entre nations, et aux jours d’aujourd’hui il devient progressivement une zone des terroristes, des narcotrafiquants…. Tout dernièrement, chose qui n’a jamais été faite, arrive par le biais d’une organisation internationale « MINUSMA ». Il est important de faire un rappel des faits : le mardi 27janvier à Gao, suite à une manifestation pacifique de la population civile, associations et organisations des jeunes qui avait comme but de montrer leur indignation à l’opinion publique malienne et internationale et à la dite MINUSMA par rapport à une décision relative à l’établissement d’une zone temporaire de sécurité dans le secteur de Tabankort à Gao, prise par la MINUSMA.

La marche a dégénérée en drame (3 morts et 11 blessés).  La meurtrière MINUSMA a tiré sur une population civile quasiment désarmée. La  meurtrière MINUSMA en sa signification « mission multidimensionnelle des Nations-unies pour  la stabilisation au Mali » a été mandaté par le Conseil de sécurité en vertu du chapitre VII de la charte des Nations-unies, par sa résolution 2100 du 25 avril 2013 a décidé d’autoriser la MINUSMA à prendre toutes les dispositions requises pour s’acquitter du mandat qui lui a été confié, à savoir : aider  les autorités de la transition malienne à stabiliser le Mali et à appliquer la feuille de route pour la transition, en accordant une priorité aux principales agglomérations et aux axes de communications, en protégeant les civils, en surveillant la situation des droits de l’homme, en mettant en place les conditions indispensables à l’acheminement de l’aide humanitaire et au retour des déplacés à l’extension de l’autorité de l’Etat et à la préparation des élections libres, ouvert à tous et pacifiques. Encore dans la résolution 2164 du 25 juin 2014, le Conseil a décidé d’axer le mandat de la MINUSMA sur des taches prioritaires telles que la sécurité, la stabilisation et la protection des civils, l’appui au dialogue politique national et à la
réconciliation nationale ainsi qu’à l’appui pour l’établissement de l’autorité de l’Etat dans tout le pays, à la reconstruction du secteur de la sécurité malienne, à la promotion et  à la protection des droits de l’homme et à l’aide humanitaire. Tenant compte du contenu de ses deux résolutions, nous pouvons dire que la MINUSMA a menée à bien ses mandats entiers jusqu’au jour du 27 janvier 2015. Elle a été le héros des organisations internationales au Mali elle a été applaudie par le peuple malien, parce que sa présence incarnait la quiétude au Mali. Mais au jour d’aujourd’hui l’inquiétude transcende au nord, à Gao et partout au Mali, la sauveuse est devenue meurtrière et des questions restent posées : pouvons-nous faire confiance encore à la MINUSMA ?

La MINUSMA n’a-t-elle pas d’autres missions que celles qui sont énumérées par le conseil de sécurité ? Le sommeil est-il permis à Gao de même que partout au Mali ? Où sont nos responsables politiques ? Ont-ils la force de faire face aux problèmes du nord ? En tout cas la confusion règne désormais. La vie d’un citoyen malien est très chère. On ne saurait apprendre le droit à la MINUSMA ni encore les règles militaires (dans quelles conditions il faut ouvrir le feu). Que les responsabilités soient situées et des poursuites pénales engagées, comme le stipule l’article 121-2 CP en son alinéa 1er «les personnes morales, à l’exclusion de l’Etat, sont responsables pénalement… des infractions commises, pour leur compte, par leurs organes ou représentants ».

Que justice soit faite.

Bassala Touré Stagiaire

source : La Nouvelle Tribune
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