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DEF AU GROUPE SCOLAIRE DE N’TOMIKOROBOUGOU : Un enseignant échappe bel à une agression des candidats

Amadou Keita, professeur de français et d’histoire-géographie (LHG) au Groupe scolaire de N’Tomikorobougou a échappé de justesse à une agression de groupes d’élèves après les dernières épreuves du DEF.

 

 Encore une fois, le secteur de l’éducation fait parler de lui. En effet, le dernier jour des épreuves de l’examen du Diplôme d’étude fondamental (DEF) a été marqué par une scène de violence au Groupe scolaire de N’Tomikorobougou, Commune III, au flanc de la colline de Koulouba. C’est dans cette école qu’un enseignant du nom d’Amadou Kéita, professeur de français et d’histoire-géographie (LHG), a échappé bel à un lynchage orchestré par un groupe d’élèves mécontents de sa rigueur dans la surveillance des épreuves du DEF.

La scène s’est produite, le mercredi 14 octobre 2020 dernier, lorsque notre jeune enseignant empêcha les élèves de sa classe de frauder. Frustrés de ce comportement digne d’un enseignant, le groupe d’élèves orchestra minutieusement un plan d’agression du surveillant « dure » le dernier jour des épreuves du Diplôme d’étude Fondamentale (DEF), le mercredi dernier. Mais, averti, il parviendra à s’échapper de justesse grâce à l’intervention de ses jeunes frères, venus à sa défense.

Amadou s’explique : « Depuis le premier jour du DEF, j’ai tout fait pour que les élèves de ma salle ne puissent frauder suivant les textes et comme d’habitude dans mes classes. Quand je surveille les examens ou composition aussi, je ne permets pas à ce que les élèves se copient. C’est ainsi qu’ils m’ont indexé. Le soir du premier jour du DEF, un collègue surveillant est venu me voir avec une somme modeste pour tenter de me corrompre afin de céder, mais j’ai interjeté cette demande. Immédiatement, j’ai contacté les leaders de notre syndicat pour les informer de ce qui se passe au sein de cette école. Mais ils n’ont daigné un mot, donc j’ai continué à durcir la surveillance. Certains élèves sont mêmes venus m’injurier devant la salle. Et j’ai compris qu’ils préparaient quelque chose contre ma personne. Au troisième jour, j’ai informé mes jeunes frères de m’accompagner à l’école pour ma sécurité. Après les dernières épreuves, plus d’une dizaine d’élèves se sont dirigés vers moi en me proférant des injures graves. Chose que je ne pouvais supporter. C’est ainsi que l’un d’entre eux a tenté de m’agresser, mais je ne me suis pas fait atteindre, car je lui ai donné une gifle du coup. Et les autres sont venus m’encercler. Si ce n’était l’intervention de mes frères et quelques élèves qui se sont interposés, le pire allait se produire ».

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