Depuis le 3 mai 2019 dernier notre pays a pris un nouvel envol vers la paix et la cohésion sociale. La signature de l’Accord politique de gouvernance a redonné aux Maliens l’espoir de resserrer les rangs pour un avenir meilleur.
La formation du nouveau gouvernement de large ouverture dirigé le Premier ministre Dr Boubou Cissé a offert l’opportunité aux filles et fils du pays de s’engager à servir leur patrie. Certains cadres des plateformes FSD et COFOP l’ont bien compris et ont intégré le nouvel attelage gouvernemental.
Le président Ibrahim Boubacar Keita dans sa logique de « la main tendue » a fait appel à tous les maliens et maliennes pour servir la patrie.
La récente nomination de Madame Diakité Kadidiatou Fofana comme chargée de mission au ministère des Affaires étrangères rentre dans ce cadre. Cette nomination a cependant été appréciée différemment par les uns et les autres. Elle a donné lieu à beaucoup de commentaires pour la plupart hostiles dans les réseaux sociaux.
Le Mali a besoin aujourd’hui d’une stabilité et c’est ce que l’ancienne porte-parole du candidat malheureux aux élections présidentielles de 2018 a bien compris en acceptant de rentrer dans les rangs.
Il est grand temps de mettre les egos de côté et faire face à l’essentiel qui est la patrie nationale. Pendant qu’on s’achemine vers la tenue du Dialogue politique inclusif, certains acteurs politiques de l’opposition s’excluent eux mêmes du processus. Et pourtant c’est l’opposition elle même qui a réclamé à cor et à cri ce Dialogue politique inclusif au lendemain du scrutin de 29 juillet 2018. Et pourquoi c’est cette opposition que fuit aujourd’hui le dialogue politique.
Ces acteurs qui s’auto-excluent ainsi semblent oublier que l’essentiel aujourd’hui, c’est de sauver la nation dont l’existence est menacée et que seule l’union de tous ses fils pourrait lui épargner le chaos.
Seydou Diamoutené
Source: Le 22 Septembre