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Découverte macabre sur la colline de « Sanou Coulou » à Toniba Noumoubougouni (Kati) : un homme éventré, retrouvé après plusieurs jours pendu à un arbre

Les femmes de Toniba Noumoubougouni, village situé à environ 5 Km de Kati étaient allées comme à leur habitude ramasser du bois mort ce mercredi 12 novembre 2014 sur la colline de « Sanou Coulou », la colline de l’or. En fait de bois, c’est un cadavre à la limite séché qu’elles vont découvrir. Un jeune homme âgé environ de 25 ans, éventré, en état de putréfaction avancée était suspendu à une branche d’arbre (Néré). Le médecin légiste déployé sur les lieux en compagnie des gendarmes de la Brigade territoriale de Kati a certifié que le défunt non identifié, faute de pièces a été mis à mort puis pendu il y a longtemps vu que certaines parties de son corps ont séché. Mais par qui ?

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Tôt le matin du mercredi 12 novembre dernier, un groupe de femmes du village de Toniba Noumoubougouni aux portes de Kati s’est rendu comme d’habitude sur la colline de l’or pour ramasser du bois de chauffe. Elles furent effrayées par une découverte macabre. Un homme âgé environ de 25 ans était suspendu à une branche d’arbre. Toutes prirent les jambes au cou sauf Soumba Diarra qui prit le temps d’observer le corps. Elle alla informer le chef de village de Toniba qui informa à son tour le maire de Kambila. Ce dernier répercuta l’information ensuite sur la Brigade territoriale de gendarmerie de Kati et la Protection civile.

Des représentants de la chefferie traditionnelle se sont joints à la délégation de gendarmes et de la Protection civile pour aller sur les lieux.

Le corps du défunt séché par endroit était en état de putréfaction avancée. Il était éventré et ses viscères étaient visibles à travers ses vêtements déchirés. De l’avis du médecin légiste, il a été tué, il ya plusieurs jours et suspendu par son ou ses bourreaux qui entendent brouiller les pistes des enquêteurs. Apparemment, il n’a pas l’air d’un délinquant, mais d’un paysan lambda, à en juger par sa tenue. Avec délicatesse, le cadavre est détaché. Il ne portait aucune pièce pouvant permettre son identification.

Après cette formalité, le corps est remis aux villageois pour inhumation. L’enquête est ouverte pour découvrir qui est-il, qui l’a tué et pourquoi ? Le 4 octobre dernier un autre cadavre avait été déterré à Dio près de Kati avec des parties du corps amputées.

 Source: autre presse

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