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Début de campagne au Mali: les défis d’un scrutin majeur

La campagne pour la présidentielle malienne démarre officiellement ce samedi. Vingt-quatre candidats sont en lice et briguent tous la présidence. A moins d’un mois du premier tour de l’élection, prévu le 29 juillet, les premiers tracts vont être distribués, les premiers meetings organisés et les programmes de chaque candidat détaillés.

Sécurité, acheminement du matériel, transparence… Quels sont les défis organisationnels de cette campagne présidentielle ? Ils ont vingt-et-un jours pour convaincre les huit millions d’électeurs. Jusqu’ici aucune date de meeting ou de calendriers de campagne n’ont été dévoilés. « Le nôtre n’est pas encore parfaitement ficelé », avoue un représentant politique.

Car l’enjeu pour les 24 candidats sera d’être entendu partout mais en toute sécurité… spécifiquement dans les zones sensibles et difficile d’accès comme le centre et au nord du pays. → RELIRE : Présidentielle au Mali: la sécurité au centre des préoccupations Côté organisation du scrutin, il faudra accélérer la distribution des cartes d’électeurs, ralentie par la grève des préfets et sous-préfets la semaine dernière. A ce jour, seuls 15% des électeurs ont retiré leur carte. Le ministère de l’Administration du territoire envisage même, selon la presse locale, de chômer deux jours pour permettre à tous de retirer sa carte. Le matériel électoral devra également être acheminé vers tous les bureaux de vote, transport assuré par avion en partie par la Minusma. Enfin, il faudra mettre en pratique la nouvelle loi électorale, adoptée en avril dernier.

Parmi ses innovations et contre la fraude électorale, l’article 83 qui permet à la majorité et à l’opposition de proposer des assesseurs dans chaque bureau de vote. Légalement, les partis politiques ont encore une semaine pour les sélectionner. Sans cela, c’est le représentant de l’État qui désignera des remplaçants. A Tombouctou notamment, la société civile se réunit régulièrement afin de prendre part au processus électoral. Des formations organisées par la Minusma, la Mission de maintien de la paix des Nations unies, doivent les préparer à leur rôle d’observateurs. A Tombouctou, l’enjeu du scrutin dépasse le choix d’un nouveau président. La région se remet tout juste du conflit de 2012 et ne souhaite pas rouvrir des plaies à peine pansées.

 

RFI

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