Le moins qu’on puisse dire est que l’ancien chef du Gouvernement se trouve dans une très mauvaise posture. Rattrapé par une gestion municipale calamiteuse de la Commune IV, l’ancien maire et président du parti Yelema en est réduit à devenir une proie trop facile de limiers du redoutable Camp I de la gendarmerie.
Celui qui était plus prompt que quiconque à juger la gestion des prédécesseurs y passait récemment des heures infernales suite aux dénonciations de l’actuel conseiller municipal en charge des questions domaniales Assane Sidibé. On ne sait combien de tours Moussa Mara a été contraint de faire à la gendarmerie, mais il nous revient que son interrogatoire a trait aux nombreuses réattributions suspectes de parcelles ainsi qu’au parcellement d’une prestigieuse zone jouxtant avec l’ACI 2000 et que lui a âprement disputée l’armée. De même source, plusieurs hautes personnalités y ont d’ailleurs acquis des parcelles moyennant espèces sonnantes et trébuchantes. Mais entre la vérité des allégations et l’usage qu’on en fait, le glissement n’est pas forcément sublime. Il semble, en clair, que les ardeurs politiques de l’ancien chef du Gouvernement ne sont pas totalement étrangères aux ennuis policiers qu’il subit.
La Rédaction
Source: Le Témoin