Au Mali comme dans beaucoup de pays africains, le paludisme demeure un problème de santé publique. Pour les initiateurs, cette recherche sera une occasion d’étudier les déterminants de la transmission résiduelle du paludisme en zone rurale et en milieu urbain.
« Quand tu demandes à chacun d’entre nous, tout le monde dira que je connais le paludisme. Mais nous qui sommes dedans, on se rend compte que jusqu’à présent, on connaît très peu de choses sur le paludisme », estime Mahamadou Diakité, recteur de l’université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako. De son point de vue, « l’objectif de cette rencontre, c’est de voir pourquoi ces différentes interventions n’ont pas marché et quelles sont les solutions appropriées qui sont spécifiques au Mali et que nous pouvons appliquer pour éliminer le paludisme ».
Renforcer l’existant
Malgré tous les efforts, le paludisme persiste. Ce projet vise donc à améliorer les programmes existants. « Chaque trois ans, faire en sorte que tout le monde puisse disposer des moustiquaires », recommande Pr Seydou Doumbia, directeur du centre universitaire de recherche clinique. Le spécialiste précise que « du côté des femmes enceintes, des stratégies sont aussi mises en œuvre pour que l’on puisse diminuer les risques de paludisme ». Il regrette toutefois que « malgré tous ces efforts, le paludisme persiste ».
Il faut rappeler que ce programme de recherche est lancé au moment où les Maliens attendent toujours la disponibilité du vaccin contre le paludisme.
Source: Studio Tamani