C’est sous la présidence du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille en la personne de Mme Sangaré Oumou Bâh que la 8ème édition du festival Daoulaba a pris fin le dimanche 18 janvier dernier au musée national du Mali. L’occasion toute trouvée pour Awa Meïté et ses collègues stylistes du Burkina Faso et du Sénégal de prôner la promotion du coton.
La cérémonie de clôture de la 8ème édition du « festival Daoulaba » a été l’occasion pour Awa Meïté d’affirmer que cette édition est dédiée à la promotion du coton malien. Une façon de magnifier la production malienne et de montrer au reste du monde toutes les potentialités culturelles et artisanales du Mali.
Pour la promotrice du festival, du 15 au 18 janvier dernier, il ya eu de nombreuses activités comme le dialogue avec les acteurs institutionnels et politiques sur les enjeux de la transformation locale du coton, la problématique de la production du Bazin au Mali et le trousseau de la mariée etc.
Selon Awa Meité, le coton reste la meilleure alternative pour le développement de notre pays car il peut apporter des solutions aux problèmes d’emploi des jeunes.
Prenant la parole pour témoigner de l’importance du coton, Djènèba Keita, présidente d’une association des femmes de Kati a parlé de l’habillement du premier président du Mali en la personne de Modibo Keita qui aimait toujours s’habiller en coton. Ce qui ajoutait un plus à son élégance.
Même remarque faite sur les habits du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Bâh, qui, pour la circonstance était aussi superbement habillée en habits à base de coton.
Djènèba Keita qui a longtemps parlé sur le rôle du coton, regrette de nos jours, que beaucoup de nos habits à base de coton soient délaissées au profit du modernisme. Elle conseille vivement les uns et les autres à revenir en arrière pour faire un retour aux sources. Pour ce faire dira-t-elle, le « faso danfani » au Burkina Faso est un bel exemple.
Quant à Amadou Lamine Diallo, représentant des jeunes Maya, il a tiré l’attention du public sur les inconvénients de l’immigration. Pour lui, il est inadmissible que des jeunes maliens puissent perdre la vie en tentant l’immigration clandestine en Europe. Il préconise que des usines de transformation du coton soient créées sur place pour qu’il y ait plus d’emplois. Toutes choses qui contribueront davantage à maintenir sur place les jeunes et à diminuer le nombre de morts chez ceux-ci en tentant l’immigration clandestine.
Portant lui-même un habit en coton, le représentant des jeunes Maya a vivement plaidé la cause du combat qu’Aminata Dramane Traoré est en train de mener. Tout en parlant du rôle que joue cette dernière pour notre pays, il affirma qu’en tant que jeune, ils auront toujours besoin des services de l’ancienne ministre de la Culture. Avant d’indiquer que Aminata Dramane Traoré, de par son combat pour le bien être des populations des pays en développement n’ira même pas à la retraite.
Gaoussou Diallo du centre Amadou Hampaté Bâ, de son côté a salué et encouragé l’initiative de la promotrice du festival Daoulaba. Il profita de l’occasion pour souligner aux autorités du Mali, représentées à cette clôture, le manque d’espace pour la promotion de leurs produits.
Et le ministre Mme Sangaré Oumou Bâh d’indiquer qu’on ne peut dire assez l’importance du coton. Selon elle, le gouvernement en accordant des subventions aux paysans a conscience de l’importance du coton.
Visiblement heureuse de constater la forte présence dans la salle des femmes et des jeunes, elle dira que la relève est assurée. Avant d’ajouter que l’avenir d’un pays repose sur sa jeunesse. Et de féliciter la promotrice du festival Daoulaba pour l’organisation d’un tel festival. Et de lui exprimer tout son soutien pour la promotion des produits locaux de notre pays.
A noter que lors de ce festival, un hommage mérité a été rendu au photographe Malick Sidibé. Et une invitation faite à l’endroit de la jeunesse afin qu’elle s’inspire de son expérience.
Almihidi Touré.
Source: Tjikan