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Culture et promotion du coton : Festival Daoulaba 2015 a vécu

C’est sous la présidence du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille en la personne de Mme Sangaré Oumou Bâh que la 8ème édition du festival Daoulaba a pris fin le dimanche 18 janvier dernier au musée national du Mali. L’occasion toute trouvée pour Awa Meïté et ses collègues stylistes du Burkina Faso et du Sénégal de prôner la promotion du coton.

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La cérémonie de clôture de la 8ème édition du « festival Daoulaba » a été l’occasion pour Awa Meïté d’affirmer que  cette édition  est dédiée à la promotion du coton malien. Une façon de magnifier la production malienne et de montrer  au reste du monde toutes les potentialités culturelles et artisanales du Mali.

Pour la promotrice du festival, du 15 au 18 janvier dernier, il ya eu de nombreuses activités comme le dialogue avec les acteurs institutionnels et politiques sur les enjeux de la transformation locale du coton, la problématique  de la production du Bazin au Mali  et le trousseau  de la mariée etc.

Selon Awa Meité, le coton reste la meilleure alternative pour le développement de notre pays car il peut apporter des solutions aux problèmes d’emploi des jeunes.

Prenant la parole pour témoigner de l’importance du coton, Djènèba Keita, présidente d’une association des femmes de Kati a  parlé de l’habillement du premier président du Mali en la personne de Modibo Keita qui aimait toujours s’habiller en coton. Ce qui ajoutait  un plus à son élégance.

Même remarque faite sur les habits du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et  de la Famille, Mme Sangaré Oumou Bâh,  qui,  pour la circonstance était aussi  superbement habillée en habits à base de coton.

Djènèba Keita qui a longtemps parlé  sur le rôle du coton, regrette de nos jours,  que beaucoup de nos habits à base de coton  soient  délaissées au profit du modernisme. Elle conseille vivement les uns et les autres à revenir en arrière pour faire un retour aux sources. Pour ce faire dira-t-elle, le « faso  danfani » au Burkina Faso est un bel exemple.

Quant à Amadou  Lamine Diallo, représentant des jeunes Maya, il a tiré l’attention du public  sur les inconvénients de l’immigration. Pour lui, il est inadmissible que des jeunes maliens puissent perdre la vie en tentant  l’immigration clandestine  en Europe. Il  préconise que des usines de transformation  du coton soient créées sur place pour qu’il y ait plus d’emplois. Toutes choses qui contribueront davantage à maintenir sur place les jeunes  et à diminuer le nombre de morts  chez ceux-ci en tentant l’immigration clandestine.

Portant lui-même  un habit en coton, le représentant des jeunes Maya  a vivement  plaidé la cause du combat qu’Aminata Dramane Traoré est en train de mener. Tout en  parlant du rôle que joue cette dernière  pour notre pays, il affirma  qu’en tant que jeune, ils auront toujours besoin des services de l’ancienne ministre de la Culture.  Avant d’indiquer que Aminata Dramane Traoré, de par son combat  pour  le bien être des populations des pays en développement  n’ira même pas à la retraite.

Gaoussou Diallo du centre Amadou Hampaté Bâ, de son côté a salué  et encouragé l’initiative  de la promotrice du festival Daoulaba. Il profita de l’occasion pour souligner aux autorités du Mali, représentées à cette clôture, le manque d’espace  pour  la promotion de leurs produits.

Et le ministre Mme Sangaré Oumou Bâh d’indiquer qu’on ne peut dire assez  l’importance du coton. Selon elle, le  gouvernement  en accordant des subventions aux paysans  a conscience de l’importance du coton.

Visiblement heureuse de constater la  forte présence dans la salle  des femmes et des jeunes, elle dira que la relève est assurée. Avant d’ajouter que l’avenir d’un pays repose sur sa jeunesse. Et de féliciter la promotrice du festival Daoulaba pour l’organisation d’un tel festival. Et de lui  exprimer tout son soutien pour la promotion des produits locaux  de notre pays.

A noter que lors de ce festival, un hommage mérité a été rendu  au photographe Malick Sidibé. Et une invitation faite à l’endroit de la jeunesse afin qu’elle s’inspire de son expérience.

 

                                                                                       Almihidi  Touré.

Source: Tjikan

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