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Crise sécuritaire au Mali : Au nom des intérêts de la France

« La France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts ». Cette célèbre phrase a été prononcée par une grande personnalité française qui est une véritable icone. Cette personnalité qui est et demeure un symbole de la résistance française contre l’occupation allemande pendant la deuxième guerre mondiale est aussi un symbole de la libération de la France et l’artisan de la France moderne.

 

Il s’agit du Général Charles De Gaule, ex-président de la République française. Mais, il se trouve aujourd’hui un Malien dénommé Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), président de la République du Mali, qui veut, contre vents et marées, démentir cette déclaration d’un des fils les plus célèbres de la France.

Au nom de quel intérêt le président IBK considère-t-il le dépit des Maliens contre la France comme son problème personnel ? Quel intérêt le président défend-t-il en voulant coûte que coûte s’opposer à son peuple pour défendre les intérêts de la France ? Notre président n’a-t-il pas besoin des conseils des plus grands sages du Mandé pour revenir à la raison ?

Le président n’est pas dans son rôle en allant à contrecourant de la volonté populaire.  La majorité des Maliens est convaincue d’une part de responsabilité de la France dans la crise du Mali.

En analysant les évènements, les faits donnent parfaitement raison au peuple malien. Bien que le président, en tant que chef de la diplomatie malienne, ne peut pas tenir le même langage que la rue. Il doit savoir raison garder et avoir assez de leadership pour ne pas tomber très bas. Mais, il se trouve que le gouvernement malien communique très mal et que la cellule de communication de la présidence ne fonctionne pas à souhait. Ce qui fait qu’il y a un véritable déficit de communication officielle. En cette période de crise, la communication du gouvernement doit être très agressive. Le président doit mettre fin aux déclarations publiques qui ne font que lui attirer les courroux du peuple. Les manifestations populaires contre la politique française dans la gestion de la crise au Mali est un appui sérieux à la diplomatie malienne. L’atomisation des initiatives doit immédiatement cesser. Toutes les initiatives doivent être mises en commun pour créer une synergie d’actions. Le Mali a aujourd’hui besoin de l’ensemble de ses fils dans une fusion totale.

Cette fusion doit aboutir à une union sacrée autour du grand malade qui est le Mali. Les considérations partisanes doivent disparaitre de notre vision politique. Le président doit se mettre au-dessus de la mêlée. Il doit cesser de répliquer aux critiques qui lui sont adressées. Il doit se considérer comme le père de la nation et être à équidistance des partis politiques.

Ainsi, dans cette posture de leader, il doit mettre en place un gouvernement d’Union Nationale dirigé par le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé.

Ce gouvernement d’union va comprendre d’autres personnalités comme Cheick Modibo Diarra, Zoumana Sacko, Pr Rokiatou Sanogo, Nouhou Sarr, etc.

Ce gouvernement va s’atteler à mettre de l’ordre dans les affaires du pays.

Une lutte sans merci sera engagée contre la corruption et la délinquance financière.

Yacouba Coulibaly, Administrateur des Postes à la retraite

 Le Démocrate

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