Depuis plusieurs mois, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 sont en grève sur toute l’étendue du territoire au Mali.  A l’approche des examens de fin d’année, les candidats sont inquiets parce que l’année scolaire a été grandement perturbée et il y a une menace sur la tenue des examens.

La crise solaire est aujourd’hui l’un des principaux problèmes qui affectent le parcours des élevées et étudient maliens. Après plusieurs négociations entre les syndicats d’enseignants et les autorités, un consensus est introuvable entre les différentes parties.

Selon un enseignant Bakary Keïta, enseignant de philosophie dans un second cycle à Bamako.’’ Nous avons passé des mois sans salaire, nous avons été néglige depuis le début par des autorités politiques’’. ’’Plusieurs mois que les élèves en examens sont à la maison, la perturbation de l’année ne peut qu’aboutir à la catastrophe totale’’, a-t-il souligné

« Nous voulons juste que les autorités Maliens applique l’article 39 pour que nous puisons faire nos examens de fin d’année », explique Awa Traoré, candidat en 12 TLL

De son coté, Moussa Maïga, parent d’élevée, dira : « La perturbation de l’année solaire par des grèves des enseignants risque de faire perdre le niveau à nos enfants. Nous prions que les solutions soient vite trouvées pour que les enfants retourne en classe ».

Pour les enseignants, « s’il y a un problème d’argent, la solution c’est l’argent ». L’Etat doit appliquer l’article 39 qui revient de droit aux enseignants des écoles publiques, car c’est eux la majorité, s’ils ne travaillent pas, alors l’année sera compromise.

Hawa TRAORE

Source : Le SOFT