Au Mali, la crise post-électorale tend vers un durcissement. En effet, l’opposant Soumaila Cissé, déclaré perdant à l’issue du second tour de la présidentielle, et qui a fermement rejeté les résultats donnant IBK vainqueur, a vu deux de ses proches collaborateurs arrêtés dans le cadre d’une affaire de tentative de déstabilisation visant à provoquer une insurrection populaire selon les autorités.
Des personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête et qui seraient présentées comme étant des « mercenaires burkinabé » auraient ainsi reconnu avoir été rétribuées pour provoquer des troubles à l’approche de l’investiture du Chef de l’Etat réélu, le 4 septembre prochain.
Pour sa part l’opposition a rejeté les accusations portées contre les proches de l’opposant CISSE et parle d’ « enlèvement ».
Jules Simon
infowakat.net