Malgré toutes les dispositions et les garanties, pour la transparence et la crédibilité des opérations de vote prises de commun accord avec l’ensemble des acteurs et les partenaires du Mali, Soumaïla Cissé et ses acolytes n’ont pas renoncé à leur projet de brûler le Mali. Depuis le vote du dimanche 29 juillet, lui et ses services sont à pied d’œuvre pour mettre dos à dos les Maliens, afin de pouvoir mettre le pays à feu et à sang, juste pour satisfaire leur soif de pouvoir. Les Maliens se laisseront-ils faire ?
Le deuxième tour de l’élection présidentielle du 12 août, remake du deuxième tour de l’élection de 2013, s’annonce sans beaucoup de surprise, au regard de la large avance du président IBK devant son
concurrent. Mais depuis le scrutin du 29 juillet 2018, l’opposition, avec à sa tête Soumaïla Cissé, enchaîne les sorties pour discréditer le pouvoir en place et même les institutions de la république, à travers des déclarations et meetings. L’objectif, c’est intoxiquer la population, à travers des contrevérités et empêcher la tenue du second tour de la présidentielle le 12 août prochain. Cette démarche de l’opposition est loin d’être surprenante, dans la mesure où le chef de file de l’opposition lui-même avait annoncé les couleurs dans les colonnes de Jeune Afrique, à quelques jours de la présidentielle. « Moi ou le chaos», avait confié Soumi champion à nos confrères de Jeune-Afrique. Si le titre en question avait nourri la polémique dans le camp de l’opposition, point de doute que Soumi s’active à concrétiser aujourd’hui son projet de déstabilisation d’un Mali déjà en proie à des violences intercommunautaires et autres attaques djihadistes.
Si ce n’est l’ambition ‘’pouvoiriste’’ démesurée des opposants, rien ne justifie aujourd’hui ces contestations. En effet, avec la volonté du gouvernement d’offrir une élection transparente et crédible aux Maliens, les autorités de notre pays ont accédé à l’ensemble des préoccupations de l’opposition : audit du fichier électoral en partenariat avec l’OIF, la confection de nouvelles cartes d’électeur biométriques à plus de 8 huit milliards de francs CFA, un fonds qui n’était prévu nulle part dans le budget ; la prise en charge d’un délégué de l’opposition et de la majorité dans chaque bureau de vote, à travers l’ensemble du pays.
Mieux, à la demande de l’opposition, les observateurs internationaux, en plus de leur mission d’observation, ont été acceptés, pour la première fois dans l’histoire démocratique du Mali, à tous les niveaux de centralisation des résultats du vote. Malgré tout, l’opposition persiste à crier à la fraude et à un bourrage des urnes, des mensonges grossiers à dormir debout. Sinon, où étaient alors les délégués de l’opposition commis dans les bureaux de vote qui ont été rémunérés à cet effet avec l’argent du contribuable en guise de perdiem ?
« Nous en appelons aussi à la communauté internationale pour qu’elle prenne ses responsabilités et qu’elle n’attende pas la fin du processus électoral pour dénoncer les graves dysfonctionnements qui entachent cette élection présidentielle. Si ces conditions ne sont pas remplies et si chacun ne prend pas toutes ses responsabilités, nous en tirerons toutes les conséquences. Le pouvoir sortant en portera l’entière responsabilité », menace l’opposition mauvaise perdante.
Ce qui aberrant et écœurant, c’est que même des candidats qui ne sont pas arrivés à mobiliser un pour cent de l’électorat se lance dans la dynamique de la cassure du pays.
Par Sidi DAO
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