“Je remercie l’Algérie et le Gouvernement algérien, à leur tête le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour les efforts consentis en faveur du peuple malien et nous apprécions ces efforts fraternels et amicaux”, a déclaré M. Dicko à la Radio algérienne, mettant en avant “la qualité des relations liant les deux peuples et pays”.
Il a assuré que “la position de l’Algérie est honorable et respectable depuis le début de cette crise que traverse le Mali à ce jour et nous saluons au nom du peuple malien, le peuple et le gouvernement algériens pour cette position”.
Le leader du Mouvement malien M5 a indiqué que le rôle de l’Algérie est “primordial” dans l’application des clauses de l’Accord d’Alger pour la paix et la réconciliation nationale au Mali et l’accompagnement de ce pays pour sortir de sa crise politique.
Lire aussi: Oeuvrer pour la paix dans les pays voisins relève de “l’intérêt stratégique” de l’Algérie
Le Mouvement M5, dirigé par l’imam Mahmoud Dicko, ancien président du Haut conseil islamique au Mali, est issu des protestations populaires déclenchées le 5 juin dernier dans la capitale Bamako, pour revendiquer la démission du président Ibrahim Boubacar Keita.
L’Algérie, en tant que chef de file de la médiation internationale au Mali, s’était engagée à accompagner “ce pays voisin et frère”, jusqu’à un retour à l’ordre constitutionnel, et avait réaffirmé, à chaque occasion, l’impératif d’appliquer l’Accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger, en tant que “seul et unique moyen” pour instaurer la paix et la stabilité dans ce pays.
Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune avait déclaré, mercredi, dans son allocution prononcée à l’occasion de la tenue de l’Assemblée générale de l’ONU, que “l’Algérie suit de près la situation délicate au Mali et aspire à un retour rapide à l’ordre constitutionnel à travers une période de transition consensuelle consacrant la volonté du peuple malien”.
“Mon pays reste convaincu que l’Accord de paix et de réconciliation nationale, issu du processus d’Alger, demeure le cadre idoine pour relever les défis de la gouvernance politique et du développement économique dans ce pays frère, avec un accompagnement sage et sincère de la communauté internationale”, avait soutenu le Président Tebboune.
Source : Algérie Presse Service