La rencontre, dimanche dernier entre les familles fondatrices de Bamako, les chefs de quartier et les chefs religieux au sujet de l’Ecole malienne avec le président de la République Ibrahim Boubacar Keita a permis le déblocage des salaires du mois de mars et avril 2019. Malgré ce geste du gouvernement, les syndicats acceptent d’aller à la table de négociation mais maintiennent la grève de 23 jours lancée.
Pour sauver l’année scolaire 2018-2019, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a reçu, le dimanche 14 avril 2019, en audience à la Base B, les familles fondatrices de Bamako, les coordinateurs des quartiers et certains leaders religieux. Entrevue à la suite de laquelle une décision a été prise pour débloquer les salaires des enseignants. « Cependant, vous ne saurez venir me voir pour un sujet et que votre volonté ne soit exaucée. Le déblocage des salaires n’est plus un problème, InchAllah. Ce que vous avez demandé, je l’ai accepté », a laissé entendre le chef de l’Etat. Avant d’inviter les enseignants à avoir pitié des enfants. Car, ajoute-t-il, « c’est l’avenir de chacun de nos enfants qui est en jeu ».
Aussitôt dit aussitôt fait. Dans plusieurs communes et régions, les enseignants ont commencé par percevoir leur salaire. Suite au déblocage des salaires, les Maliens qui pensaient voir le bout du tunnel avec la reprise du chemin de l’école constatent malheureusement qu’une nouvelle grève de 23 jours est à nouveau lancée par les enseignants. Le déblocage de salaire, n’est pas au faite la condition sine qua non pour (…)
ARTICLE ENTIER DISPONIBLE DANS LA PARUTION DU MERCREDI 17 AVRIL 205
PAR KADOASSO I.
NOUVEL HORIZON