Le directeur national de la jeunesse a officialisé ce lundi 9 octobre les membres du comité de normalisation au Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ) dont des responsables sont accusés de manquements. Cette équipe dont le mandat ne peut excéder trois mois a pour mission notamment de contribuer à l’unification de la jeunesse et à la vulgarisation des actions civiques et citoyennes en milieu jeune.

Confronté à un conflit de leadership et de dysfonctionnement, le bureau du Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ) est contesté depuis plusieurs mois par des membres. La situation a contraint la tenue d’une conférence nationale extraordinaire le 9 septembre dernier qui a recommandé, notamment, la mise en place d’un comité de normalisation du CNJ.
Selon la décision portant création de ce comité, l’équipe d’une vingtaine de membres a pour mission de : servir d’interface entre autorités partenaires et les organisations de jeunesse ; de coordonner les actions et les activités des associations, mouvements et organisations de jeunesse ; d’appuyer le département en charge de la jeunesse dans la mise en œuvre des activités et actions programmées ; contribuer à l’unification de la jeunesse et à la vulgarisation des actions civiques et citoyennes en milieu jeune.
Cette initiative scelle définitivement la fin du mandat du président Habib DAKOUO accusé de plusieurs pratiques non conformes après la fermeture du bureau du CNJ et la suspension de toutes ses activités en date du vendredi 18 août jusqu’à nouvel ordre.
A l’époque cette décision a été très mal accueillie par le président DAKOUO qui dit avoir appris avec regret « la fermeture de son siège » et de soutenir que la direction nationale de la jeunesse n’a aucun pouvoir de décider en ce qui concerne la fermeture de leur siège et de la cessation des activités du CNJ avec effet immédiat aux termes des dispositions qui les lient à l’État.
Selon des sources proches de ce dossier, le travail du comité de normalisation sera suivi de la constitution d’une équipe de renouvellement des instances du CNJ jusqu’à la tenue du congrès extraordinaire en vue de la mise en place d’un nouveau bureau.

PAR SIKOU BAH

Info Matin