La pression internationale semble de plus en plus s’agrandir sur le président Camerounais.
Peter-Henry Balerin, ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, où ce dernier demandait à Paul Biya de ne plus se représenter à la prochaine présidentielle, en passant par celle de Nikki Haley, l’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU donnait un ultimatum au régime Biya d’arrêter immédiatement la répression sur les populations civiles dans les régions anglophones. Amnesty international entre dans la danse.
Le directeur du Cabinet civil, Samuel Mvondo Ayolo a accordé hier une audience à une délégation d’Amnesty International en prélude à la publication de son prochain rapport. C’est en vue de trouver une solution à la Crise Anglophone qu’une rencontre de haut sommet s’est tenue entre la Présidence de la République du Cameroun et Amnesty International.
La grave crise qui secoue la zone anglophone du Cameroun depuis bientôt deux ans ne laisse plus personne indifférent. La communauté internationale se montre plus que jamais mobilisée pour y trouver une solution. Elle a lancé des appels au pouvoir de Yaoundé afin de trouver une solution à cette crise qui a déjà fait des milliers de morts et de déplacés.
En effet, l’on sait que les rapports de cette organisation de défense des droits de l’homme ont toujours incriminé le régime de Paul Biya sur les exactions commises.
elle a lancé un ultimatum dans lequel elle demandait aux autorités Camerounaises d’arrêter immédiatement la répression des populations civiles. Elle les appelle également à respecter les droits de l’homme, la liberté d’expression et, surtout, à mener des “enquêtes crédibles” sur les allégations de massacres de civils dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest du pays.
Afrikmag