Selon nos informations, c’est hier mardi 5 juin, juste après la rupture du jeûne, à Badalabougou, non loin du palais de la Culture, que le sieur Moussa Haïdara sous l’effet de stupéfiants, s’est servi d’un couteau pour poignarder à mort sa femme. La victime, Mariam Tounkara, accomplissait sa prière du crépuscule après avoir rompu le jeûne.
Dès les premiers coups de poignard (7 au total), elle s’est jetée sur son bébé de 4 mois, redoutant que le mari, dans sa démence, ne s’en prenne aussi à celui-là. Les autres enfants du couple sont entrés dans la chambre à coucher et ont trouvé leur mère baignant dans une mare de sang. Affolés, ils se sont rués à l’extérieur pour alerter les co-résidents qui se trouvaient dans la cour afin de porter secours à leur génitrice. C’est ainsi qu’ils sont arrivés en nombre pour arrêter la main meurtrière de Moussa qui a réussi tout de même à fuir.
La victime, qui fut transportée au CHU Gabriel Touré, a fini par succomber de ses blessures. Une enquête est ouverte par le commissariat du 4ème arrondissement afin de retrouver l’assassin en cavale.
Rappelons que la violence faite aux femmes prend des proportions inquiétantes dans notre pays. En effet, la Cour d’assises, lors de sa première session au titre de l’année 2018, a condamné Aboubacar Guèye Fall pour «assassinat» de son épouse Kamissa Sissoko à la réclusion à perpétuité.
L’Indépendant