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Covid-19 : Comment Sangarébougou vit le couvre-feu ?

Depuis l’annonce du couvre-feu le 26 mars 2020, des boulangeries, des boutiques, des restaurants et des stations sont fermés. A Bamako, dans le quartier Sangarébougou-Marseille, en commune I du district de Bamako, la plupart des habitants vivent une situation stressante. Cependant, chacun essaye de s’adapter en respectant les mesures prises par les plus hautes autorités.

À partir de 19 heures, vous verrez sur la route de Boulkassoumbougou qu’il y a moins d’embouteillages. Même constat au niveau du marché. Tout le monde se précipite surtout les commerçants, les vendeurs et les clients pour rentrer à la maison. Cependant, une semaine après le couvre-feu, nous nous retrouvons pratiquement seuls dans nos maisons. Il est à noter que les grands restaurants de la place, sont dans la même situation. Un grand silence y règne désormais. Tout est clos et timide dans le quartier et tout le monde a peur de la maladie Covid-19. Mais un triste constat est que les gens continuent de se serrer la main sans compter les prières collectives dans certaines mosquées.

En outre, la bonne nouvelle est que les grins devant les maisons ou dans les rues ont presque disparu dans les quartiers. Témoigne Issiaka, élève en 12ème Année. Il exprime la crainte et l’angoisse qui l’accompagnent. Selon ce jeune homme, depuis que le président IBK a déclaré l’état d’urgence sanitaire au Mali, la situation préoccupe tout le monde. Cela fait presqu’une semaine qu’il ne voit pas ses camarades de classes.

Concernant ses études, il se dit inquiet pour cette année car « nous sommes à la maison et nous ne recevons pas les cours via le mail.  Nous sommes tous traumatisés ». Se navre-t-il avant de se consoler de la solution proposée eu égard à la situation actuelle : « à travers ce que nous voyons à la télévision et entendons à la radio, cette maladie n’est pas un jeu ». Prévient le jeune élève qui invite tous et chacun à « appliquer à la lettre les instructions du gouvernement pour éviter tout risque de contraction de cette maladie, » conclut-il

Fatoumata Koita

Source: Bamakonews

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