Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

COUR D’ASSISES DE BAMAKO : 251 dossiers au rôle

La cour d’assises de Bamako tient sa 2esession ordinaire au titre de l’année en cours. La session s’est ouverte lundi5 octobre à la Cour d’appel à Banankabougou. Au total, 251 dossiers figurent au rôle et la session prendra un mois.

cour assise bamako magistrat avocat barreauLes juges de la cour d’assisses de Bamako ont 30 jours pour trancher les 251 dossiers de justice enrôlés. La cérémonie d’ouverture a commencé par la présentation des assesseurs  qui vont officier aux cotés des magistrats professionnels.

S’adressant aux honorables membres de la Cour, le procureur général près  la Cour d’appel, Daniel Tessougué, a rappelé leur rôle durant la session : « vous êtes tenu de dire la vérité en âme et conscience sur des faits qui se sont passés en votre absence. Nous sommes en peine et c’est le lieu, devant les invités, d’étaler nos maux, après avoir écrit en vain, exposé en vain !».

Désormais, personne ne pourra dire, je ne savais pas a martelé Tessougué. «  Peuple du Mali, la justice qui est rendue en ton nom, l’est par des structures sinistrées, avec des moyens dérisoires », s’est-t-il indigné, avant de poursuive « nous faisons avec les moyens du bordé ».

Cette session porte sur une palette d’infractions qui se décompose en crimes de sang : 32 dont 23 coups mortels et 9 assassinats ; des atteintes contre les personnes CBV suivis d’amputation : 1 des vols qualifiés : 21 ; infractions contre les mœurs : 16 dont 11 viols, 2 cas d’attentat à la pudeur ; 3 cas de pédophilie ; faux et usage de faux : 9 ; atteintes aux biens publics : 5 ; incendies volontaires 4 ; enlèvement de personnes :3 ; trafic international de drogues : 1 ; infractions multiples :3.

Au total 251 accusés seront jugés dont 74 en détention.  A entendre M. Tessougué, notre justice respecte la présomption d’innocence et elle  n’étalera pas sur la place publique l’honneur et la dignité des gens poursuivies. Elle fera son travail, à son rythme, sans porter atteinte à ce qu’un être humain a de plus cher.

Toutefois dira t-il, pour pouvoir lutter efficacement contre la délinquance sous toutes ses formes, en tout cas créer la confiance entre acteurs de la justice et citoyens, il faudra y mettre les moyens.

Pour avoir une justice pénale aux normes, il faut sortir le ministre de la justice de la chaîne pénale et le cantonner dans sa mission classique de membre de l’Exécutif a suggéré le Procureur général près la Cour d’appel de Bamako.

Source : Bamada.net

 

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance