Battu 2 buts à 1 à l’aller, le Stade Malien veut croire en une qualification pour la finale, ce samedi sur le terrain du TP Mazembé.
Le Stade Malien défie le Tout Puissant Mazembé cet après midi à Kamalondo dans le Kantaga (RDC). Ce match s’inscrit dans le cadre de la manche retour des demi – finales de la Coupe de la Confédération Orange de la CAF. Le Stade Malien rêve secrètement d’une qualification en finale. Mais ce ne sera pas la chose la plus facile. Car les maliens aborderont la rencontre avec un but de retard.
L’équipe bamakoise se doit donc de gagner par deux d’écart pour espérer s’extraire de ce carré d’as. Seulement l’adversaire se nomme le TP Mazembé et réussir à renverser la vapeur sur ses installations après s’être inclinée par 2 buts à 1, relèverait de l’exploit. Toutefois, nous sommes en football et par conséquent tout est possible. Le Stade Malien peut donc y croire.
Battu à l’aller (1-2) à Bamako, les Blancs de Bamako ont malgré tout l’envie de créer l’exploit pour se hisser en finale. »Maintenant je dirai que c’est presque plus confortable dans la tête que d’avoir un petit avantage ici qu’il faudrait défendre. On n’a plus rien en poche et c’est le TPM qui a pour l’instant la qualification. Le Stade Malien a moins de pression que le TPM sur le match de samedi » a confié Pascal Janin, l’entraîneur du Stade Malien dans les propos relayés par le site officiel du TPM. « Nous misons sur la volonté, l’enthousiasme, la générosité et la bonne santé de nos joueurs. C’est pas mal de qualités que nous possédons, qui peuvent si on est solide défensivement sur la durée du match inquiéter le TPM. Il suffirait qu’on marque un but en premier et que le doute s’installe dans leur tête », a laissé entendre Pascal Janin, le coach du stade Malien.
En homme d’expérience, Patrice Carteron, le coach du TP Mazembe, sait effectivement que rien n’est encore acquis. C’est pourquoi il invite ses poulains à rester concentrer et à aborder le match avec détermination. « J’ai dit aux joueurs en début de semaine qu’il est hors de question de pouvoir faire des calculs. Il faut aborder ce match avec la même férocité et la même volonté comme si on avait perdu 2-0 au Mali. Le pire ennemi, ce serait de calculer et je refuse d’être dans cette situation » a déclaré Carteron lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant match.