Depuis Alger où ils participent à des discussions, des représentants de la CMA et de la « Plateforme » appellent à une accélération de la mise en place de ces instances. Ils en font une condition pour le désarmement.
Le coup de gueule des groupes armés maliens contre le pouvoir basé à Bamako intervient 1 an après la signature de l’accord de paix d’Alger. Ils accusent le gouvernement de ne pas vouloir procéder à l’installation d’autorités intérimaires dans les zones sous contrôle rebelle dans le nord du Mali. Pour les groupes armés, cette étape est déterminante sur la voie du désarmement.
Profitant d’une séance de négociations à Alger, la CMA, coordination des mouvements de l’Azawad, ex-rébellion à dominante touarègue et la coalition des groupes armés pro-gouvernementaux baptisée « Plateforme » ont demandé une accélération de la mise en place des fameuses autorités intermédiaires. Il y a quelques jours déjà, les groupes armés de la CMA et de la Plateforme ont suspendu leur participation au sous-comité politico-institutionnel de suivi de la mise en oeuvre de l’accord.
A Kidal, des manifestations ont eu lieu lundi pour les mêmes revendications. Les manifestants étaient des jeunes qui demandaient aux parties de lever les blocages à l’application des clauses contenues dans le texte signé à Alger.
Source: dw