Le tranquille quotidien de la paisible commune de Port-Bouët, nichée en Côte d’Ivoire, a été brutalement interrompu le 18 février 2024 par un événement tragique.
Il s’agit du meurtre sauvage de DKT, un commerçant respecté de 61 ans, retrouvé sans vie dans sa résidence à Gonzagueville.
Ce qui rend cet acte de violence encore plus déconcertant, c’est que son propre fils, DKA, âgé de 30 ans et actuellement sans emploi, en est l’auteur.
Les premières conclusions de l’enquête menée par la Direction de la Police Criminelle (DPC) révèlent que le fils aurait minutieusement planifié l’assassinat de son père.
Il aurait attendu le moment propice pour passer à l’acte en l’étranglant, profitant de l’absence d’autres occupants dans la maison.
Seule l’intervention fortuite d’un résident de la maison a mis fin à la tentative de dissimulation du crime.
Le mobile de ce geste insensé a été avancé par le meurtrier lui-même, qui a prétendu que son père s’opposait à sa consommation de substances illicites.
Une explication déconcertante pour un acte aussi extrême et condamnable.
À présent, DKA devra répondre de ses actes devant la justice et faire face au tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau.
Ce tragique événement a non seulement bouleversé la tranquillité de la communauté de Port-Bouët, mais il a également soulevé des questions profondes sur les liens familiaux et les tensions qui peuvent parfois surgir au sein des foyers.
La perte d’un membre respecté de la société, comme DKT, a créé un vide douloureux et a laissé la population locale sous le choc.