Terence McCulley a entrepris de donner un coup de pouce à la justice ivoirienne pour la rendre beaucoup plus performante.
Invité au lancement du projet pilote d’informatisation du système judiciaire ivoirien, ce jeudi 21 avril, l’ambassadeur américain, à travers l’USAID, a initié un projet d’informatisation des tribunaux ivoiriens afin de donner une célérité dans les procédures et rassurer les justiciables, nous rapporte apanews.net.
Terence McCulley met la justice ivoirienne à jour
Terence McCulley entend peser de tout son poids pour mettre la justice ivoirienne aux normes. Ainsi, profitant de la tribune qui lui a été offerte hier, lors du lancement du projet pilote d’informatisation des tribunaux de Yopougon et de Dabou, le diplomate américain a donné l’intérêt d’une telle initiative : «Ce projet, financé par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) a pour but de concevoir, tester et valider le Système d’Information pour la Gestion des Procédures dans deux tribunaux pilotes » avant de préciser qu’« un système judiciaire performant est un outil de bonne gouvernance au service des justiciables. »
Dans un langage diplomatique savamment orchestré, le représentant deBarack Obama a bien voulu attirer l’attention de tous les observateurs sur la marche de cette justice ivoirienne. En effet, depuis l’accession d’Alassane Ouattara au pouvoir, cette justice est targuée, à tort ou à raison, d’être une justice des vainqueurs, au service de l’actuel pouvoir pour traquer ses opposants. D’aucuns franchissent le pas en l’accusant de partialité, car elle ne fait que poursuivre les pro-Gbagbo alors que les pro-Ouattara qui seraient soupçonnés de crimes graves continuent de vaquer tranquillement à leurs occupations.
Pour donc améliorer l’administration de la justice, accroître et améliorer l’accès à la justice, le traitement des dossiers et la délivrance des actes administratifs pour fournir des services de qualité aux justiciables, l’ambassadeur McCulley s’est fait porte-voix de ces milliers de personnes qui sont outrées par le fonctionnement actuel du système judiciaire de leur pays.
Source: Afrique sur 7
