Le président du front populaire ivoirien (FPI, camp Affi N’Guessan), a demandé samedi à Abidjan, que le fichier électoral soit “inclusif” afin que les électeurs qui n’y figurent pas, y soient, à l’occasion de la fête de la liberté.
Affi N’Guessan a dit que le fichier électoral ne reflète pas la réalité
“Le corps électoral ne reflète pas la réalité politique, il faut (un fichier) inclusif” a déclaré Affi N’Guessan, estimant que “les 3 à 4 millions d’électeurs qui n’y figurent pas s’y retrouvent”.
Au cours de la cérémonie, le président du FPI, Affi N,Guessan a élucidé que “l’unité (au sein du parti) est en marche”, soulignant que “la base a compris que la fronde a été une supercherie”
“Ce que (la CEI) fait n’engage qu’elle. Cela n’engage pas la communauté africaine ou la communauté internationale”, a estimé M. Affi, en allusion aux activités de la commission dans le cadre de la préparation de l’organisation des élections municipales, régionales et sénatoriales.
Il a ajouté que l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, du 18 novembre 2016, “dit que la CEI actuelle est caduque, qu’elle ne répond pas aux normes internationales”, ce qui induit, selon lui, que tout “acte” posé par la commission électorale “ne peut pas être reconnu au plan international”.
Le président du principal parti de l’opposition ivoirienne a donc invité le gouvernement ivoirien à “engager dès maintenant les discussions afin (de mettre) en place une nouvelle CEI pour régler la question” de cette “inexistence juridique” et rendre “possible (…) quelque acte électoral” cette année.
Une dizaine d’organisations de la société civile dont Amnesty international et l’Action pour la protection des droits humains (APDH), réunies au sein du Groupe de plaidoyer et d’action pour une transparence électorale (GPATE), en collaboration avec huit autres plateformes, ont échangé pendant environ deux heures avec une quinzaine de partis de l’opposition pour “partager (leurs) propositions” en prélude aux élections.
Affi N’Guessan réclame la reforme de la CEi
Ce collectif a proposé entre autres que la CEI soit “dirigée par la société civile” pour éviter “des querelles partisanes et des suspicions”, avec un “nombre de commissaires réduit, passant de 17 à 13”, dont au moins “30% ” de femmes.
L’opposition ivoirienne réclame depuis plusieurs mois, la réforme de la CEI avant la tenue de prochaines élections.
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