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Coronaviris: ce que dit l’Islam

I. La définition du Ta’oun (épidémie)

L’imam Abou Al Walid Al Baji Al Maliki (mort en 494 du calendrier hégirien) a dit : « l’épidémie désigne une maladie qui touche beaucoup de gens dans un endroit donné et pas forcément dans d’autres endroits contrairement aux maladies dont souffrent les gens habituellement.

 

Et lors du ta’oun, les gens souffrent d’une seule et même maladie alors qu’habituellement les maladies dont souffrent les gens sont des maladies différentes ». Al Mountaqa Charh Al Mouwata vol 9 p 261)

Cheikh ‘Otheimine a dit : « L’épidémie est un terme qui désigne toutes les épidémies générales qui se propagent rapidement comme le choléra ou autre. Cet avis est plus probable ». (Charh Riyad Salihin vol 6 p 569)

Le Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Ibn Baz a été questionné : pouvons-nous faire une analogie entre l’épidémie et les autres maladies comme par exemple le choléra ?

Il a dit : « si une maladie est présente dans un endroit et que les gens sont touchés par cette maladie alors cette maladie est comme l’épidémie ». (At Ta’liq ’Ala Riyad As Salihi, cours n°561)

Les savants contemporains ont dit que le coronavirus actuel rentre dans la définition du ta’oun et ainsi il prend les règles énoncées dans les textes à propos du ta’oun.

On a posé la question suivante à Cheikh Abdel Mouhsin Al ‘Abbad : concernant la personne qui meurt du coronavirus, est ce qu’on dit de lui qu’il est un mabtoun ? Il a répondu : « On dit qu’il est un mat’oun (*) et pas mabtoun. C’est à dire qu’il est mort du ta’oun.

Le mabtoun est celui qui meurt d’une maladie du ventre tandis que le mat’oun est celui qui meurt du ta’oun et cette personne qui meurt du coronavirus rentre dans cela » (Charh Al Mouwata cours n°29 à 32 m 30 datant du 2 Mars 2020.

Cette question a été posée car il y a un hadith authentique qui a été rapporté par l’imam Boukhari dans son Sahih n°5733 dans lequel le Prophète (PSL) a dit: « Le mabtoun est un martyr et le mat’oun est un martyr ».

Remarque : La contagion existe t-elle dans la croyance islamique ? Comment comprendre les hadiths qui montrent que la contagion n’existe pas ?

Les textes authentiques, la connaissance et l’observation montrent que la contagion est une chose qui existe mais elle ne se propage pas par elle-même mais par la permission d’Allah.

Les textes qui montrent que la contagion n’existe pas sont à comprendre dans le sens où la contagion se fait d’elle-même, sans la permission d’Allah comme le croyaient les arabes avant l’Islam. (Voir la Silsila Sahiha de Cheikh Albani vol 2 p 660)

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (PSL) a dit: « il n’y a pas de contagion ni de mauvais augure ». (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5772 et Mouslim dans son Sahih n°2222)

L’imam ‘Abder Rahman Ibn Hassan Al Cheikh (mort en 1285 du calendrier hégirien) a dit : « la meilleure chose qui ait été dite concernant l’explication de ce hadith est ce qui a été dit par Al Bayhaqi, Ibn As Salah, Ibn Al Qayim, Ibn Rajab, Ibn Mouflih et d’autre qu’eux. Ils ont dit que le sens de la parole du Prophète (PSL) : « il n’y a pas de contagion » est qu’il n’y a pas de contagion qui se propage par elle-même sans que la volonté d’Allah n’ait d’effet.

Par contre, il est possible qu’Allah décide que le fait qu’une personne qui n’est pas malade se mélange avec une personne touchée par une maladie soit la cause pour qu’il tombe, lui aussi, malade.

C’est pour cela que le Prophète (PSL) a dit : « tu dois fuir du lépreux de la même manière que tu fuis devant un lion » ; qu’il a dit aussi : « une personne qui a des chameaux malades ne doit pas les abreuver en même temps que avec ceux d’une personne qui sont en bonne santé » ; et qu’il a dit : « celui qui apprend que l’épidémie se trouve dans une région ne doit pas s’y rendre». (Fath Al Majid Charh Kitab Tawhid p 351)

II. La maladie fait partie du décret d’Allah et la position du croyant vis-à-vis du décret d’Allah

La maladie fait partie du décret d’Allah et la position du croyant vis-à-vis du décret d’Allah est qu’il place sa confiance à Allah, il reste ferme et patiente.

Le croyant doit avoir comme croyance que la maladie fait partie du décret d’Allah

Allah a dit dans la sourate Al Hadid n°57 verset 22 : « nul malheur n’atteint la Terre ni vos personnes (1), sans qu’il ne soit mentionné dans un Livre (2) avant que Nous ne l’ayons créé; et cela est certes facile à Allah ». C’est à dire comme la maladie, la perte d’un proche… (Tefsir Sourate Al Hadid de Cheikh ‘Otheimine p 412) C’est à dire Al Lawh Al Mahfouth / La Tablette Préservée.

Allah a dit dans la sourate Taghaboun n°64 verset 11 : « Nul malheur n’atteint la personne si ce n’est par la permission d’Allah. Et quiconque croit en Allah, Allah guide son coeur. Allah est connaisseur de toute chose»

D’après Ali Ibn Abi Talha, ‘Abdallah Ibn ‘Abbas (qu’Allah les agrée lui et son père) a dit à propos du verset «Et quiconque croit en Allah, Allah guide son cœur » : « C’est à dire qu’il guide son cœur afin qu’il sache que ce qui l’a touché ne pouvait pas le manquer que ce qui l’a manqué ne pouvait pas le toucher ». (Rapporté par Ibn Jarir Tabari dans son Tefsir vol 23 p 12 avec une chaîne de transmission authentique comme ceci est mentionné dans l’ouvrage Mawsou’a As Sahih Al Masbour Min Al Tefsir Bil Ma’thour vol 4 p 495)

D’après Abou Thabyan, Alqama (mort en 61 du calendrier hégirien) a dit à propos du verset « Et quiconque croit en Allah, Allah guide son cœur » : «il s’agit d’un homme qui est touché par un malheur et sait qu’il vient d’Allah et ainsi il se soumet et se satisfait ». (Rapporté par Ibn Jarir Tabari dans son Tefsir vol 23 p 12 et authentifié par Cheikh Souleyman Ibn ‘Abdillah dans Taysir Al ‘Aziz Al Hamid p 892)

Cheikh ‘Otheimine a dit : « le sens de cela est que lorsque la personne qui est touchée par un malheur et sait que celui-ci vient d’Allah alors son cœur se tranquillise et se calme. C’est pour cette raison que la foi dans le destin permet d’obtenir le plus grand des repos et la plus grande tranquillité » (Al Qawl Al Moufid Charh Kitab Tawhid vol 2 p 216)

En cas de malheur, le croyant place sa confiance en Allah seul afin d’être préservé

Allah a dit dans la sourate Tawba n°9 verset 51 : « Dis : Nous ne serons touchés uniquement par ce qu’Allah nous a écrit (ndlr : c’est à dire par ce qu’Allah a décrété et a écrit dans Al Lawh Al Mahfouth / La tablette préservée) comme malheur. Il est notre Protecteur et c’est uniquement en Allah que les croyants placent leur confiance (Ndlr : c’est à dire que c’est sur Allah que les croyants se reposent afin d’obtenir les choses dont ils ont besoin et d’être préservés de ce qui leur cause du tort) ». (Taysir Al Karim Ar Rahman Fi Tefsir Kalam Al Mannan de Cheikh Sa’di p 339)

En cas de malheur, le croyant reste fort et ferme sur sa foi

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (PSL) a dit: « le croyant fort (*) est meilleur et plus aimé par Allah que le croyant faible et il y a du bien chez chacun d’eux ». (Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2664) L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « La force dont il est question ici est la force de caractère… ». (Charh Sahih Mouslim) L’imam Sindi (mort en 1138 du calendrier hégirien) a dit : « c’est à dire le croyant qui est fort dans les actes de piété, qui supporte la difficulté qu’il peut y avoir dans l’obéissance à Allah et qui patiente à ce qui le touche comme malheur ». (Hachiya As Sindi ‘Ala Sounan Ibn Maja, hadith n°76)

En cas de malheur, le croyant fait preuve de patience

Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 155  : « Nous allons certes vous éprouver par un peu de peur, de faim, de diminution des biens, des personnes et des fruits. Et annonce la bonne nouvelle aux patients ». De «Personnes » citées dans le verset, l’imam Chafi’i (mort en 204 du calendrier hégirien) a dit : « C’est à dire par la maladie ». (Tefsir Al Qortobi vol 2 p 463)

D’après Souhayb Ar Roumi (qu’Allah l’agrée), le Prophète (PSL) a dit: «comme la situation du croyant est étonnante ! Certes sa situation est toujours dans le bien. Si il lui arrive une facilité, il remercie et ceci est un bien pour lui. Et si il lui arrive une difficulté, il patiente et ceci est un bien pour lui » (Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2999)

L’imam Ibn Al Qayim (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « la patience est le fait de maîtriser son cœur contre le fait de s’agacer et de s’énerver, de maîtriser sa langue contre le fait de se plaindre et de maîtriser ses membres contre le fait de faire des actes interdits et irraisonnables. (Madarij As Salikin p 487)

Cheikh Rajihi a dit : « ainsi, par exemple, il ne faut pas que la personne dise : -Pourquoi sommes-nous touchés par cette maladie alors que les autres personnes n’ont pas été touchés ?!- ; ou qu’elle fasse des actes qui mettent

Allah en colère comme le fait de se griffer les joues, s’arracher les cheveux…Tout ceci va à l’encontre de la patience.

Par contre, il n’y a pas de mal au fait que le malade dise par exemple : -Je suis fatigué- en voulant par cela informer de son état et sans avoir l’intention de se plaindre ». (Charh Sahih Al Boukhari vol 10 p 359)

III. Les épidémies sont dues aux péchés commis par le gens

Allah a dit dans la sourate Ar Roum n°30 verset 41  : « le désordre est apparu sur la terre et la mer ( 1 ) à cause de ce que les gens ont commis (2) afin qu’ils goûtent les mauvaises conséquences d’une partie de leurs actes afin que peut-être ils reviennent (3) »

En d’autres termes : la vie quotidienne des gens se détériore à cause du manque qui touche leurs biens et à cause des maladies et des épidémies qui touchent leurs personnes et autre que cela. Pourquoi ? A cause des péchés et désobéissances à Allah. Que faire ? Il faut qu’ils se repentent et reviennent vers l’obéissance à Allah.

D’après ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (PSL) a dit: « La fahicha (la fornication et l’homosexualité) pratiquée de manière apparente n’est absolument jamais apparu dans un peuple sans que ne se propage parmi eux l’épidémie (épidémie) et des maladies qui n’étaient pas connues chez leurs ancêtres » (Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°4019 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Ibn Maja)

Remarque : Il fait que Allah ne punisse les gens que pour certains de leur péchés et pas pour l’ensemble de leurs péchés est un bienfait de Sa part.

(Voir Taysir Al Karim Ar Rahman Fi Tefsir Kalam Al Mannan de Cheikh Sa’di p 643) Dans le verset précédent, Allah a dit : « …afin qu’ils goûtent les mauvaises conséquences d’une partie de leurs actes afin que peut-être ils reviennent »

Allah a dit dans la sourate Ach Choura n°42 verset 30  : « Et tout ce qui vous touche comme malheur est à cause de ce que vos mains ont commis et II pardonne beaucoup »

En d’autres termes, les malheurs qui touchent les gens sont uniquement dus aux péchés qu’ils ont commis précédemment. C’est à dire qu’Allah pardonne beaucoup des péchés des gens et ne les punit pas pour ces péchés-là. (Tefsir Ibn Kathir p 1671)

Cheikh ‘Otheimine a dit : « ceci nous montre l’étendu de la miséricorde d’Allah et le fait que Sa miséricorde passe avant Sa colère car si Sa colère était au même niveau que Sa miséricorde alors Allah nous aurait puni pour tous les péchés que nous avons commis et pas seulement pour une partie d’entre eux ». (Tefsir Sourat Ar Roum de Cheikh ‘Otheimine p 259)

Le mérite des

épidémies

Il est rapporté de nombreux textes sur le fait que, à la base, toute maladie qui touche un musulman est pour lui une expiation d’une partie de ses péchés.

D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (PSL) a dit: « tout ce qui touche le croyant comme fatigue, comme maladie, comme soucis, comme tristesse, comme gêne, comme angoisse, même une épine qui le pique est une expiation de la part d’Allah de ses péchés ». (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5641 et Mouslim dans son Sahih n°2573)

Mais il est rapporté des textes précis à propos du mérite du musulman qui est touché par l’épidémie.

– Tout d’abord, il y a des textes sur le fait que l’épidémie est une miséricorde pour les croyants et sur le mérite de patienter dans une région touchée par l’épidémie.

D’après ‘Aicha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (PSL) a dit: « L’épidémie (l’épidémie) est un châtiment qu’Allah envoie sur qui II veut et qu’il a mis comme une miséricorde pour les croyants.

Lorsque l’épidémie est présent et que le serviteur reste dans sa ville en patientant et en sachant qu’il ne sera touché que par ce qu’Allah lui a écrit il obtient alors l’équivalent de la récompense du martyr ». (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5734)

D’après  toujours Aicha (qu’Allah l’agrée), le Prophète (PSL) a dit: « Celui qui meurt de l’épidémie meurt comme martyr, celui qui reste dans l’épidémie est comme la personne qui monte la garde dans le sentier d’Allah et celui qui fuit est comme celui qui fuit le combat (3) ». (Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n° 1928)

– Ensuite, il y a des textes sur le fait que la personne qui meurt de l’épidémie meurt en tant que martyr.

D’après Abou ‘Asib (qu’Allah l’agrée), le Prophète (PSL) a dit: « L’épidémie (l’épidémie) est un martyr pour ma communauté et une miséricorde pour eux et il est un châtiment pour les mécréants »(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°60)

D’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée), le Prophète (PSL) a dit: « l’épidémie est un martyr pour chaque musulman ». (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2830 et Mouslim dans son Sahih n°1916)

Première remarque :

Le martyr de l’épidémie obtient la même récompense que le martyr dans la bataille.

Les textes montrent qu’il y a deux types de martyrs :

-les martyrs qui sont morts durant la bataille

-les autres types de martyrs comme par exemple la personne qui meurt noyée, la personne qui meurt sous les décombres, la personne qui est tuée alors qu’elle défendait sa famille ou ses biens…

Les martyrs qui sont morts dans le combat dans le sentier d’Allah sont ceux qui obtiennent la plus grande récompense.

Les autres types de martyrs sont nommés ‘martyr’ dans le sens où ils ont une récompense et un mérite partculiers mais ils ne sont pas au niveau du martyr mort durant la bataille. (Voir Fath Al Bari 6/44 de l’imam Ibn Hajar ; Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Rajihi vol 6 p 73)

Par contre, par miséricorde d’Allah, le martyr qui meurt de l’épidémie obtient la même récompense que le martyr mort durant le combat dans le sentier d’Allah. (Voir Badhl Al Ma’oun Fi Fadl At Ta’oun de l’imam Ibn Hajar p 196)

D’après ‘Otba Ibn ‘Abd (qu’Allah l’agrée), le Prophète (PSL) a dit: « les martyrs et ceux qui sont morts du ta’oun (l’épidémie) vont venir et ceux qui sont morts du ta’oun vont dire : Nous sommes des martyrs.

Alors il sera dit : Regardez si du sang à l’odeur de musc coule de leurs blessures comme c’est le cas des blessures des martyrs ». (Rapporté par Ahmed et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Badhl Al Ma’oun Fi Fadl At Ta’oun p 196 ainsi que par Cheikh Albani dans Sahih Targhib Wa Tarhib n°1407)

Seconde Remarque :

Le martyr de l’épidémie est comme le martyr de la bataille dans les règles de l’au-delà mais pas dans les règles de l’ici-bas.

C’est à dire que la personne qui meurt de l’épidémie doit être lavée, mise dans un linceul et on doit accomplir sur elle la prière funéraire, contrairement au martyr de la bataille qui n’est pas lavé et doit être enterré dans ses habits et on ne prie pas sur lui. (Voir Badhl Al Ma’oun Fi Fadl At Ta’oun de l’imam Ibn Hajar p 196)

Le comportement à adopter vis-vis des épidémies

Le fait de se repentir des péchés commis

Comme on l’a vu précédemment les malheurs en général et les épidémies en particulier sont dues aux péchés que les gens ont commis.

D’après un des compagnons (qu’Allah l’agrée), le Prophète (PSL) a dit: « les gens ne périront pas tant que leurs péchés ne se multiplieront pas » (Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4347 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud)

Ainsi pour que ces châtiments soient levés, il faut se repentir des péchés qui ont été commis.

Allah a dit dans la sourate Ar Roum n°30 verset 41  : « le désordre est apparu sur la terre et la mer à cause de ce que les gens ont commis afin qu’ils goûtent les mauvaises conséquences d’une partie de leurs actes afin que peut-être ils reviennent.»

Il a été rapporté dans certains recueils de hadiths que le compagnon Al ‘Abbas Ibn ‘Abdel Mouttalib (qu’Allah l’agrée) aurait dit : « aucun malheur n’a été descendu du ciel si ce n’est à cause d’un péché et aucun malheur n’a été levé si ce n’est par le repentir » (Rapporté par Al Daynawari dans Al Moujalasa Wa Jawahir Al Ilm n°727 et Ibn ‘Asakir dans Tarikh Dimachq vol 26 p 358). Comment donc y arriver ?

Le fait de multiplier les bonnes actions

Allah a dit dans la sourate Al An’am n°6 verset 42  : « Nous avons certes envoyé des messagers aux communautés avant toi. Puis Nous les avons saisies par la difficulté et le désagrément afin que peut-être ils implorent».

Allah a dit dans la sourate Nahl n°16 verset 97  : « Tout homme ou femme qui pratique les bonnes oeuvres en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie et lui donnerons sa récompense par les meilleures oeuvres qu’il faisait ».

D’après Oum Salama (qu’Allah l’agrée), le Prophète (PSL) a dit: « les bonnes actions protègent des malheurs. L’aumône cachée éteint la colère du Seigneur. Lier les liens de parenté permet de rajouter de la vie.

Chaque bonne chose est une aumône et les gens du bien dans cette vie d’ici-bas sont les gens du bien dans l’au-delà. Et les gens du mal dans cette vie d’ici-bas sont les gens du mal dans l’au-delà ». (Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°3796)

D’après Anas Ibn Sirin : Alors que nous étions dans la ville de Koufa, il nous est parvenu que Masrouq fuyait l’épidémie. Muhammed n’a pas cru à cela et a dit : Viens avec moi. Nous allons aller voir sa femme et l’interroger à propos de cela. Nous sommes donc rentré auprès d’elle et nous lui avons posé la question.

Elle a dit : « Non ! Par Allah ! Il ne fuyait pas. Il disait : ce sont des jours d’occupation et j’aime rester seul pour me consacrer à l’adoration.

Alors il partait et restait seul pour l’adoration et parfois je m’asseyais derrière lui et je pleurais en voyait ce qu’il faisait subir à sa propre personne. Il priait au point où ses pieds gonflaient ». (Rapporté par Ibn Sa’d dans Al Tabaqat Al Koubra vol 8 p 202)

A noter qu’il s’agit de Masrouq Ibn Al Ajda’ qui est mort en 62 du calendrier hégirien. Il est rentré dans l’Islam du vivant du Prophète (PSL) mais ne l’a pas rencontré.Il a rapporté des hadith de ‘Omar, ‘Othman, ‘Ali, Mou’adh Ibn Jabal (qu’Allah les agrée tous)…  Il s’agit de Muhammed Ibn Sirin qui est mort en 110 du calendrier hégirien.

A suivre demain

Inch’ allah

INFO-MATIN

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