Cette COP 29 sera consacrée au financement de la lutte contre le dérèglement climatique. Les pays riches vont-ils accepter de mettre de l’argent pour lutter contre les effets du dérèglement climatique. Depuis des années, des promesses de financement faites par ces pays développés attendent d’être tenues.

En 2009 à Copenhague, les pays développés membres des Nations-Unies s’étaient engagés à fournir 100 milliards de dollars entre 2020 et 2025 pour aider les pays les plus pauvres à réduire leurs rejets de gaz à effet de serre et à s’adapter aux conséquences du changement climatique. Ces 100 milliards avaient été péniblement atteints en 2022 seulement. A Bakou, il s‘agit de se mettre d’accord sur une aide bien supérieure. On parle de plusieurs milliers de milliards désormais.

Le retour de Donald Trump à la maison blanche inquiète les acteurs de la lutte contre les changements climatiques. Ce climato-sceptique avait retiré les États unis de l’accord de Paris lors de son premier passage à la Présidence de son pays.

L’espoir reste de mise

A cette 29e COP participe une délégation malienne composée de représentants du gouvernement, et de la société civile. Cette COP a lieu après que le Mali a vécu de graves inondations et une montée des eaux du fleuve à un niveau jamais atteint depuis plus de 50 ans. Des événements qui seraient, selon les environnementalistes, la conséquence du dérèglement climatique.

Ahmed Sékou Diallo est membre de la société civile malienne à cette COP 29. Il explique que les négociations vont être axées sur les financements. « Nous avons bon espoir qu’on va aboutir à des solutions, sinon ce sera une COP de plus », prévient-il.