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Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasseké : les étudiants prennent les examens en otage

L’obtention d’un statut règlementaire, du diplôme, des frais de mémoires, la diminution des frais d’inscription, le paiement des bourses à temps, le financement des activités socio-culturelles et sportives, voilà entre autre les griefs formulés par le comité Aeem (Association des élèves et étudiants du Mali) du Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasseké Kouyaté. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a organisé, le mardi 3 juin 2014 au siège dudit établissement. Les responsables de l’Aeem ont évoqué en long et en large, lors de la conférence, les problèmes auxquels les étudiants sont confrontés et « l’agonie » laquelle le conservatoire se trouve. Pour manifester leur colère, ils ont enclenché une grève de 72 heures renouvelable et décidé de prendre du coup en otage les examens devant se tenir cette semaine.

 

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Cette conférence de presse était animée par le secrétaire général de l’Aeem du Conservatoire des arts et métiers multimédia, Mohamed Sory Diakité, le secrétaire aux revendications, Abdoulaye Mangané, et le secrétaire général adjoint de l’Aeem, Aboubacar S Ouattara. « Vu que l’administration n’a pas voulu allé à la table de négociation afin de pallier aux différents problèmes qui subsistent, les étudiants se sont vus dans l’obligation d’aller en grève dans l’optique que leur préoccupation soit prise en compte dans le cadre de la bonne marche de la formation », c’est en substance ce qui ressort de la déclaration du secrétaire général, Mohamed Sory Diakité.

Il ajoutera que l’objectif de cette conférence de presse est d’attirer l’attention de l’opinion sur les problèmes auxquels les étudiants sont confrontés et la recherche des solutions à la situation d’agonie dans  laquelle le conservatoire se trouve. Le conférencier a exigé un statut réglementaire pour l’établissement.

Selon lui, les étudiants doivent avoir le diplôme à la fin du cycle. « Après plus de 10 ans d’existence et plus de 7 promotions formées, le Conservatoire n’est pas habilité à donner un diplôme alors que chaque année l’Etat malien investi des centaines de millions pour la gestion de l’école. Le budget de l’année universitaire souhaité la réduction des frais d’inscription à 5000 FCFA au lieu de 35 000 FCFA.

A l’en croire, les frais de mémoire (35 000 FCFA) de la 5ème année ne sont toujours pas versés. Concernant le payement des bourse à temps, il fera savoir que « le retard des bourses peut souvent engendrer des disfonctionnements aux niveaux de la qualité de la formation et de la présence des étudiants sachant qu’au niveau du Conservatoire, ces bourses sont comme des moyens que l’Etat met à la disposition des étudiants afin de pallier à certaines situations sociales.

C’est dans ce cadre que l’AEEM demande à son aimable  administration de mettre à la disposition des étudiants leurs bourses à temps. Les bourses de vacances y compris ». Avant d’exiger le financement des activités socio-culturelles et sportives de leur établissement.

En réponses aux questions des journalistes, le secrétaire aux revendications, Abdoulaye Mangané a fait savoir que l’Etat et l’administration doivent revisiter les soubassements du conservatoire, faire le diagnostic et d’apporter des solutions fiables.

Selon les conférenciers, il y’a une panoplie d’anomalie qui mine le conservatoire, le tout couronné par la mauvaise volonté de l’administration. « En cas de non satisfaction de nos doléances, nous allons saisir le médiateur de la République et la commission chargé de la culture à l’assemblée nationale », ont-ils dit.

Aguibou Sogodogo

Source: Lerepublicainmali

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