Les rideaux sont tombés le samedi dernier après trois jours travaux de l’organe suprême qui définit et oriente des politiques qui érigent la vie de notre école. Les membres de cette instance se sont retrouvés à l’ex DNAFLA, dans le cadre de leur réunion statutaire. Les échanges et les réflexions ont porté sur les thèmes, à savoir : le développement de la petite enfance ; l’insécurité dans le milieu universitaire ; l’enseignement des sciences pour une école de la République.
Pour la présidente du Conseil supérieur de l’éducation, Mme Siby Ginette Belgrade, leur instance ne se justifie que par sa capacité à participer à la mission éducative. Ainsi, la loi d’orientation stipule en son article 76 que : « les ministres en charge de l’éducation doivent présenter annuellement, devant le conseil supérieur de l’éducation un rapport sur l’application de la présente loi.
Celui-ci est rendu public en début d’année scolaire. Ensuite une ampliation de ce rapport est faite à l’Assemblée Nationale et au Conseil Economique Social et Culturel » a rappelé la présidente du Conseil supérieur de l’éducation. C’est une manière de vous dire que le Conseil supérieur de l’éducation doit être impliqué dans la vie réelle de l’éducation (recrutement d’enseignants, mutations, examens, résolution de crises scolaires, etc.)
A l’ouverture des travaux de la présente session, le ministre de l’Education nationale Mohamed Ag Erlaf a demandé aux membres de saisir ces trois jours pour mener la réflexion sur des problèmes relatifs à l’éducation et à la formation.
Ce qui permettra, à son avis, de dégager des orientations pour la réussite de l’éducation. Jugeant cette sixième session comme belle opportunité à saisir, le chef de département en charge de l’Education nationale a émis le vœu que l’instance soit un organe consultatif donc passif ; qu’elle puisse envisager des solutions au problème de la violence et de l’insécurité dans l’espace scolaire et universitaire etc. Mohamed Ag Erlaf a rassuré les administrateurs de l’attention privilégiée qu’il accordera aux conclusions de cette rencontre statutaire. Lesquelles, selon lui, aideront les décideurs à trouver des pistes de solutions aux problèmes actuels de notre école.
L’ouverture de la session a enregistré les présences du ministre de l’Education nationale ; de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Mme Assétou Founè Samaké Migan et celui de l’Emploi et de la -Formation professionnelle Maouloud Ben Kattra.
Diakalia M Dembélé