Il est de coutume de formuler ses résolutions à l’orée du nouvel an. J’ai formulé les miennes. Lesquelles n’intéresseront sûrement pas nos lecteurs. J’ai cru bon de vous faire partager celles de mon cousin adoré. Au fait, elles sont les mêmes depuis son investiture. Le seul problème, c’est qu’il n’arrive pas à les respecter.
Au début du commencement, mon cousin s’était défendu de considérer comme gâteau à partager le Mali. J’avais alors considéré le Mali comme une grande famille dont le chef était mon cousin. J’avais alors cru qu’il avait les moyens et l’autorité nécessaires pour diriger cette grande famille. Sans oublier qu’il avait toute la légitimité pour ce faire.
Il l’a dit et redit : il a malheureusement été le premier à «casser» sa propre résolution. Puisqu’il est toujours incapable de se comporter en bon chef de famille. Il a privilégié les siens et continue à le faire.
Mon cousin avait promis de ne se laisser trimbaler par qui que ce soit. Avez-vous besoin d’un dessin pour comprendre que cela ne fut guère le cas ? Non, assurément. Alors, je ne crois point en la volonté de mon cousin à être ce Capitaine qui tient bon le gouvernail du bateau Mali. Ce bateau peut tanguer, et même chavirer, que mon cousin adoré n’en aurait cure. Parce que : enrouillé, encroûté et perverti par ses alliés politiques, parents et sa famille. Auprès desquels, il a perdu toute autorité. Or, une famille suppose l’existence d’une autorité reconnue et respectée.
Pourtant, cousin, tu ferais mieux de te tenir à tes résolutions. Je me suis entendu dire que tu en étais incapable. Je le crois intimement. Mais je souhaite que tu puisses nous faire mentir.
Après ces quelques pierres dans ton jardin, bien entretenu, je voudrais tout de même te souhaiter bonne et heureuse année 2016. Puisse le nouvel an t’assagir davantage, pour le bonheur et l’honneur des Maliens. C’était l’une de tes résolutions…
Issiaka SISSOKO
source : Le Reporter