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Conquête du pouvoir : Ce qui échappe à Soumaila Cissé

Le rêve d’occuper le fauteuil présidentiel devient de plus en plus irréalisable pour Soumaila Cissé. Voici quelques hauts faits du candidat de l’URD qui l’empêche d’accéder à Koulouba.

C’est la 3e fois consécutive que Soumaila Cissé se présente à la présidentielle. Si les deux fois qu’il a brigué la magistrature suprême, il a classé 2e, pour cette fois, il voit loin sa chance d’être élu chef de l’Etat. En soi, c’est une légitime ambition mais Soumi oublie publieurs détails qui l’empêchent de siéger à Koulouba.

Avant tout, le candidat doit comprendre que jusqu’ici son heure n’est encore pas arrivée pour diriger le Mali. Les faits ne manquent pas et sont surtout têtus!

Dans l’opinion, malgré qu’il soit présenté comme un challenger sérieux du président sortant, Soumaila Cissé n’incarne pas toujours l’alternance en mode.

Le constat est fait que nombre de maliens se sont plutôt tourné vers le candidat Cheick Modibo Diarra. Une chance de moins pour voir Soumi au deuxième tour au scrutin du 29 juillet prochain.

Les raisons  du désamour pour Soumaila Cissé sont multiples. Une bonne partie des malines voit en lui un homme riche qui met l’argent au devant.  Pis, sa campagne ressemble plus à une démonstration de moyens qu’à une opération d’adhésion citoyenne de masses populaires.

Pour mémoire, le candidat Soumaila Cissé était le premier malien à battre campagne en avion à l’intérieur du  pays. Une insulte de trop aux yeux de nombre de nos compatriotes.

En 2013, alors que la crise a éclaté, fort de son réseau, Soumaila Cissé  était présenté comme celui qui a demandé l’embargo sur le pays. Les citoyens gardent encore cette rancœur  contre lui. Que dire du peu de considération qu’il voue à l’armée ? Pourtant, cette entité a son mot à dire dans la gestion du pays de nos jours.

Le rapprochement entre Soumaila Cissé et Ras Bach  ne passe pas également dans certains milieux considérés comme un électorat potentiel.

Dans le nord, l’aura du candidat a pris un sérieux coup pour avoir rejeté l’accord pour la paix et la réconciliation.  Une autre raison qui corse l’image du député de Niafunké, c’est son entêtement à organiser une marche interdite malgré la médiation des notabilités de Bamako.

Des exemples, ils font légion et accablent Soumaila Cissé dans sa marche vers Koulouba.     

 

Source: Maliactu.info

 

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