La capitale Malienne abritera la 19è édition du congrès international et exposition de l’association Africaine de l’eau. L’annonce a été faite hier jeudi 8 février 2018 lors d’une conférence de presse par Boubacar Kane directeur général de la SOMAGEP SA et président du congrès.
Les travaux de ce 19è congrès se dérouleront du 11 au 16 février à l’hôtel Laïco l’Amitié sous la haute présidence de son excellence Ibrahim Boubacar Keita, président de la République. Elle est la volonté et la confiance accordée au Mali par les pays membres de l’Association Africaine de l’eau (AAE) après la tenue du 18è congrès à Nairobi. Selon M. Kane, l’organisation de ce congrès est un challenge pour le Mali conformément au programme présidentiel. A l’en croire, la tenue de ce congrès permettra à la SOMAPEP SA, la SOMAGEP SA et l’ANGESEM sous la tutelle des ministres de l’Energie et l’Eau ainsi que de l’Environnement de l’Assainissement et du développement durable, de confirmer leur volonté de faire du Mali un modèle de management dans le secteur de l’eau et de l’assainissement en Afrique.
Pour Boubacar Kane, il s’agit à travers ce congrès de mettre en exergue le savoir-faire et les acquis en matière de production, de transport et de distribution d’eau potable. Avec comme objectif recherché d’insuffler une dynamique résolument moderne dans le secteur malien de l’eau potable et de l’assainissement. Le congrès se tiendra autour du thème « accélérer l’accès à l’assainissement et l’eau pour tous en Afrique, face aux défis du changement climatique. Pour les 1500 participants qui sont attendus à ce grand événement international débattront sur plusieurs aspects de l’assainissement et de l’eau notamment un panel sur la défécation à l’air libre.
Créée en février 1980, l’Association africaine de l’eau (AAE) regroupe 80 organismes membres actifs chargés de services publics d’eau potable et d’assainissement issus de 40 pays africains et plus de 50 membres affiliés sociétés et institutions provenant de l’ensemble des continents. Elle se réunit tous les deux ans.
Zoumana Coulibaly
source: L’indicateur du Rénouveau