Un conflit foncier a fait des dégâts autour des terres à kolimba entre la famille des frères Doumbia à Kolimba et des tierces personnes venant d’un village voisin à Korokouma. Constat : un hectare de pastèque et du maïs détruits, un sac de haricot emporté, des blessés parmi la famille Doumbia.
Assis, dans sa main avec la photo de son champ de pastèque et de maïs détruits, l’on sent que le vieux Soumaïla Doumnia est complètement ravagé. Mésusé et consterné, avec ses frères, le vieux Soumaïla Doumbia se dit attendre impatiemment à ce que justice soit rendue. « Nous sommes médusés et consternés, parce que, moi et mes frères, Zoumana Doumbia et autres frères héritiers de notre terre à Kolimba ont été surpris par des voisins qui n’ont pas hésité à mobiliser des jeunes contre notre propriété », a fait savoir Soumaïla Doumbia. Selon le rapport de l’Etude du cabinet de Maître Abdoul karim Traoré, Huissier commissaire de justice à Bamako, le 17 octobre 2021, à la requête de M. Soumaïla Doumbia, cultivateur de nationalité Malienne, domicilié à Sitnè, commune rurale de Tiélé, sous-préfecture de Baguinéda, Soumaïla Doumbia et ses frères ont reçu de leur père (feu) père Konimba Doumbia, un champ d’une grande superficie sis à Sitnè. Sur les lieux, ils ont exploité un hectare en cultivant la pastèque et du maïs. Mais voila qu’Adama Koroma du village de Korokouma, ressortissant de Kolimba Farakolé, Kolimba et Baba Koroma, ressortissants de Kolimba Sirakoro, les empêchèrent de jouir de leur propriété. A leur surprise, à la date du 14 octobre 2021, quand les nommés Lassana, Sidi, Tiétié, Férimba, Ousmane et Souleymane, tous de Koroma et ressortissants des villages de Kolimba farakolé, Kolimba Sirakoro et Kolimba daba, accompagnés d’une cinquantaine de jeunes, envahirent leur champ.
Selon le constat de l’huissier, ils ont découpé la plupart des boules de pastèque et des tiges de maïs à la machette, à travers tout le champ. Ils ont également emporté un sac de 100 kg de haricot que la famille Doumbia avait déjà récupéré. Selon le vieux Doumbia, les agissements de ces personnes ont d’énormes préjudices. Il a indiqué que la famille Doumbia, depuis lors, a porté plainte au tribunal de la commune VI.
Selon le vieux Soumaïla Doumbia, ils n’arrivent plus à comprendre les agissements du dit tribunal, car à chaque fois que ceux qui ont ce tort sont interpelés, ils sont immédiatement libérés par les autorités judiciaires de la commune VI du District de Bamako.
La famille Doumbia se dit désenchantée, frustrée, car elle n’arrive pas à comprendre pourquoi justice n’est pas encore rendue. Ils demandent aux hautes autorités judiciaires du pays, aux autorités judiciaires de la commune VI, de prendre toute leur responsabilité dans cette affaire, en rendre justice pour ramener la paix et la cohésion sociale. L’autre camp continue à se marrer d’eux, at-il fait savoir. « Nous avons confiance à notre justice, nous sommes derrière notre justice, c’est pourquoi, notre famille n’a posé aucun acte anormal jusque là », a dit le vieux Soumaïla Doumbia. Alors, pour préserver leurs droits et intérêts, le vieux Soumaïla Doumbia a fait savoir que lui et ses frères ont estimé qu’ils ont le plus grand avantage à re le ministère d’un Huissier commissaire de justice pour procéder au constat de cet état de fait et dresser au procès verbal pour toutes fins utiles. Il s’agit pour le vieux Soumaïla Doumbia et ses frères de se mettre derrière la loi, respectant les lois du pays pour ne pas tomber dans la vengeance et la violence inutiles qui ne sont pas de nature à préserver la quiétude sociale. La balle est dans le camp du tribunal de la commune VI Affaire à suivre.
Fakara Faïnké
Source: Le Républicain