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Configuration de l’Assemblée Nationale : A qui reviendra le perchoir?

Les langues se délient et des noms circulent. Et, parmi les noms qui circulent, il y a ceux d’Issiaka Sidibé du Méguétan, Mamadou Diarassouba de Dioïla, Yacouba Traoré de Ségou et Abderhamane Amadou Niang de Tenenkou, capitale du Macina. Tous sont de la majorité parlementaire; mais, différents du point de vue expériences et poigne. Dans tous les cas, les honorables savent qui peut faire quoi pour mener l’Assemblée Nationale du Mali nouveau à bon port en instaurant un véritable climat de débats démocratiques. Des débats objectifs, libres, indépendants et sincères dont le pays a aujourd’hui besoin plus qu’hier.

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Pour gérer, le président de la république compte beaucoup sur une majorité au sein du parlement. Les partis qui l’ont soutenu se doivent l’accompagner afin de lui assurer une majorité parlementaire à l’Assemblée. Si ce soutien est acquis, le président est convaincu d’avoir la majorité parlementaire. La bataille pour le perchoir a commencé au sein, dit-on,  dans la grande famille des tisserands qui sort bien requinquée des législatives. Pour le choix, la raison et l’amour du Mali, du parti et de la majorité doivent guider tout le monde  afin de matérialiser l’idéal: «Pour l’honneur du Mali et pour le bonheur des Maliens».

 

 

Aux dires des acteurs de la vie politique, cette bataille pour le perchoir ne sera pas du tout aisée dans la famille des tisserands.

 

 

Les candidats à la loupe

Issaka Sidibé. Certes, ce Dirigeant sportif, l’élu de Koulikoro a, à la tête des scorpions, déçu plus d’un dans sa gouvernance du grand Réal de Bamako. Mais, politiquement, il se peut qu’il n’y ait  rien à reprocher à ce Douanier, beau-père de l’honorable Karim Kéïta de la commune II du district de Bamako. Les pronostics font de lui un favori apparent dans ce choc. Cependant, son handicap  reste son affinité avec la famille présidentielle. Il est le père de la femme du fils d’IBK, Karim Kéïta. Naturellement, son élection à la tête du perchoir aura une très mauvaise appréciation du peuple. Du moins, elle fera l’objet de toutes sortes d’interprétations du côté d’observateurs, même les plus avertis. Il a certes des capacités et le mérite; mais, il faut le convaincre à s’éloigner du perchoir pour nous éviter de parler de népotisme et de favoritisme.

 

 

Les favoris cachés ne manquent pas pour cette bataille pour le perchoir. Sur cette liste, les esprits se tournent à l’unanimité vers Mamadou Diarassouba et Yacouba Traoré, respectivement élus de Dioïla et de Ségou. Tous sont connus pour leur courage politique. Le premier a, malgré la traversée du désert qu’a connu le parti, le RPM,  en est resté un des grands animateurs dans sa circonscription. C’est lui qui a beaucoup plus mouillé le maillot jusqu’à ériger Dioïla en un des bastions du parti à l’intérieur du pays. Une raison qui fait de lui un proche d’IBK. Bien sûr, son engagement auprès d’IBK est à saluer à plus d’un titre. Mais, toutefois, ce n’est pas suffisant pour conduire les destinées de l’hémicycle.

 

 

Yacouba Traoré, l’élu de Ségou. L’engagement de Yacou  auprès d’IBK  bien avant les  évènements de mars 2012 n’est plus à démontrer. L’homme s’est toujours montré disponible pour tout ce qui concerne IBK. Il s’est battu de tout son possible et même, dit-on à Ségou, financièrement pour que son jockey soit élu président.

 

 

Abderhamane Amadaou Niang. Pour qui le connait, cet ancien de l’école du parti d’antan, est pétri d’expériences politiques tant sur le plan national qu’international. C’est pourquoi, dans la grande famille des tisserands, il est considéré comme super  favori. Le Doyen, comme l’appellent affectueusement ses camarades des jeunes générations, est un inconditionnel pour la cause du RPM et de son président. L’honorable Abderhamane A. Niang a toujours mouillé le maillot pour le parti. A toutes les joutes électorales, il s’est toujours battu pour le meilleur positionnement du parti sur l’échiquier politique national.

 

 

Abderhamane Amadou Niang a une longue expérience politique. Pour preuve, depuis les premières années de l’avènement de l’ère démocratique dans notre pays, il a été au centre de tous les processus électoraux. Souvenez-vous des premières élections de 1992? Il était l’épicentre du processus électoral. Il faisait partie de l’équipe de pilotage et intervenait régulièrement sur les antennes de la RTM de l’époque. Aussi, il fut un brillant vice-président de la CENI quand maitre Moustapha Cissé en assurait la présidence. Il a aussi participé, de façon remarquable, à la mise en place d’un organisme électoral indépendant dans plusieurs pays de l’Afrique, à travers l’animation d’ateliers. Il en a fait de même ici au Mali. Ancien député, Abderhamane Amadou Niang est l’un de ces acteurs clés dans l’élaboration et l’évaluation des élections générales au Mali de 1992 à 2004. Le natif de Tenenkou est depuis 1992 au compte des Nations Unies, il occupe des postes de conseiller technique, chef de projets d’appui aux processus électoraux dans plusieurs pays Africains : Guinée-Conakry, Côte d’Ivoire, Congo Brazza, Madagascar et Comores. Il a aussi été conseiller électoral de la Représentante spéciale du Secrétaire Généra des Nations Unies au bureau intégré des Nations Unies en RCA avant d’être consultant en matière électorale auprès du PM de la transition en 2013.Tout un capital d’expériences qui militent en faveur de l’élu de Tenenkou pour présider aux destinées de l’Assemblée Nationale. Pourvu que l’honorable Niang accepte et que les élus RPM et alliés jouent les francs jeux.

Bara de Dara

 

SOURCE: Notre Printemps

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