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CONFERENCE D’ENTENTE NATIONALE : Sept jour pour sauver la paix

Ce sont sept jours que les acteurs de la vie politique malienne, en premier lieu le gouvernement, les partis politiques, les groupes armés et la société civile se sont donnés pour retablir la paix et l’unité dans le pays à travers la tenue de la Conférence d’entente nationale ouverte hier au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba.

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La conférence d’entente nationale (CEN) voulue au chapitre 2 de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger s’est ouverte hier à Bamako au Palais de la culture. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le président de la République, chef de l’Etat, en présence de nombreuses personnalités et représentants d’institutions internationales parties prenantes du processus de paix au Mali, les membres du gouvernement, des institutions de la République et de nombreux invités.

Pendant une semaine, toute la nation dans différentes ses composantes, se réunit pour instaurer un débat approfondi et inclusif sur les causes profondes du conflit au nord qui a affaibli le pays depuis 2012, a indiqué dans son discours, le président du comité préparatoire de la conférence, Baba Hakhib Haïdara également Médiateur de la République.

Après avoir exposé les conditions difficiles, mais laborieuses, selon lui, dans lesquelles ont eu lieu les consultations préliminaires, Baba Hakhib Haïdara a indiqué que cette conférence d’entente nationale devrait aboutir à l’élaboration d’une Charte pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale.

« Une nation se construit dans la durée (…) le linge sale se lave dans la famille (…) Qui ne prendrait pas part au mariage, au baptême ou à un décès dans sa famille sous prétexte que l’organisation est mauvaise », a lancé le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, aux composantes de la nation qui ne souhaitent pas prendre part aux travaux. Parmi ces composantes, figurent des partis politiques de l’opposition et une partie des groupes rebelles.

Dans ce genres de « messes » qu’est la conférence d’entente nationale, où tout est souvent mis en œuvre pour faire monter les enchères ou chercher à se pré positionner. IBK ne l’entend pas de cette oreille. Il a souhaité des débats francs et constructifs afin, qu’aux termes de cette conférence que soit rendue au Mali toute sa grandeur.

Cette conférence d’entente nationale dans un contexte où nombre de problèmes demeurent non résolus, notamment l’installation des autorités intérimaires dans certaines localités du nord du pays, l’insécurité qui sévit toujours avec des attaques qui provoquent de morts et de blessés très souvent innocents, des dizaines et des dizaine de milliers de Maliens sont encore, du fait de cette guerre-là, en dehors de la République du Mali.

Par ailleurs, le front social reste bouillonnant avec la grève des enseignants, et surtout celle du personnel socio sanitaire dont le bilan sera véritablement « cadavérique » aux termes du mouvement.

Quoi qu’il en soit, cette conférence nationale d’entente a l’obligation de poser les jalons d’une paix et d’une unité véritables.

Denis Koné

 

Source: lesechos

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