Le samedi 5 octobre 2019, les hommes de médias étaient réunis au cœur du nouveau siège de la CMAS de Mahmoud Dicko. Les membres de la Coordination des Mouvements, associations, et sympathisants de l’imam Dicko avaient, pour la tenue d’une conférence de presse, convié les journalistes. Le but était d’éclairer la lanterne des ‘’soldats d’informations’’ au sujet de la CMAS. C’était sous la houlette du coordinateur général de la Coordination, Issa Kaou N’Djim, en présence du président des jeunes, Mohamed Salia Touré.
Comme prévu, la toute première conférence de presse de la CMAS de l’ex-président du Haut conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko, a eu lieu à son siège, sis à Manianbougou. L’objectif était d’éclairer la lanterne des hommes de médias sur les missions et les activités de cette Coordination. D’entame de ses propos, le coordinateur Issa Kaou N’Djim a d’abord spécifié que la CMAS est conçue pour soutenir et défendre la vision et les idéaux de Mahmoud Dicko. Celui-là qui s’est toujours livré à des batailles de sauvetage et de sauvegarde de l’intérêt public national, voire de nos valeurs culturelles, religieuses, sociétales, et même politiques d’antan, explique Issa Kaou. Comme soutenu par ce conférencier, Dicko a également illustré durant ses 11 ans de mandat à la tête du Haut conseil islamique la valeur de l’islam, voire celle de nos sociétés à travers des actes : lutte contre l’homosexualité, celle contre l’adoption du projet de l’éducation sexuelle complète dans les écoles, les missions de bons offices, les rassemblements historiques du 10 février et du 5 avril 2019. Pour le coordinateur, la CMAS a été créée pour l’unité nationale, la cohésion sociale, la dignité du peuple, voire pour les missions patriotiques du Mali. Franc et succinct, Issa Kaou N’Djim précise encore que la Coordination est un mouvement politique, conçu pour veiller sur les intérêts du peuple. Pour revenir sur ses anciens propos, Kaou N’Djim verbalise qu’aucune paix n’est possible sans une bonne gouvernance, l’unité du peuple, une bonne justice et une forte implication de la jeunesse dans la construction du pays. Selon Issa Kaou N’Djim, la première activité de la CMAS concernera la tenue d’une première table ronde les 2 et 3 novembre prochain au Palais de la Culture Amadou Hampate Ba entre les jeunes qui discuteront ensemble sur les différents sujets nationaux du Mali. Au sein de la CMAS, explique-t-il, la porte est ouverte à tous ceux qui se reconnaissent aux idéaux de l’imam. « Pas de discrimination, les gens viennent avec leur intelligence, compétence, légitimité, et spécificité. Mais c’est le leadership de Mahmoud qui nous converge tous », dit-Issa Kaou qui poursuit en ces termes : « Puisque l’imam est devenu un acteur incontournable sur les questions politiques, religieuses et sociétales, se mettre ensemble pour revendiquer cet héritage est bien normal et légitime ». D’après celui-ci, le niveau de leadership de Mahmoud n’est contesté de personne. Il confie aussi que la légitimité de l’imam de Badalabougou ne « souffre de rien ». En prenant l’exemple sur d’autres pays comme l’Allemagne et les États unis où il existe des partis politiques religieux, Kaou N’Djim exprime ceci : « Nous revendiquons tout simplement l’héritage politique, religieux et sociétal de l’imam Dicko. Est-ce que la République nous interdit de nous mettre ensemble et de créer un mouvement politique pour défendre les idéaux de Mahmoud ? » Le conférencier va encore loin et ajoute : « Est-ce un crime qu’on crée ce mouvement pour revendiquer cet héritage politique, religieux et sociétal de l’imam Mahmoud Dicko. Tout simplement c’est parce qu’il est musulman ? » Aussi précise-t-il que le combat de la CMAS n’est ni contre le pouvoir, ni contre l’opposition, mais plutôt « pour le Mali ». Pour sa part, Mohamed Salia Touré s’est appesanti sur le rôle et l’implication de la jeunesse dans la construction du pays.
Il faut rappeler que l’un des objectifs de la conférence était la présentation des cartes de soutien (10.000 f) et de membre (1000 f).
Mamadou Diarra
Source : Le Pays