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Composante Police de la Force conjointe du G5 Sahel : Les journalistes mis à niveau par des experts

La localité de Sélingué, située dans la commune de Baya abrite depuis ce lundi 17 décembre, un atelier de formation des journalistes d’investigation sur l’importance de la composante police au sein de la force conjointe du G5 Sahel. Cette rencontre, de cinq jours, organisée par l’Office Central de lutte contre les Stupéfiants (OCS) en collaboration avec l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime, est destinée à permettre aux hommes de média de se familiariser davantage avec le concept stratégique de cette force à travers ses deux différentes composantes.

Signalons que cet atelier fait suite à celui tenu, à la même période de l’année dernière, sur la problématique du trafic illicite des stupéfiants et la criminalité transfrontalière organisée. Il s’agit de renforcer les capacités des journalistes d’investigation dans la recherche, le traitement et la diffusion des informations avérées sur les missions de la composante police du G5 Sahel dans la recherche et la poursuite des infractions de terrorisme. Ainsi, à travers cette rencontre qui entre aussi dans le cadre de la célébration du 19 décembre décrétée « Journée du Sahel », les journalistes sauront mieux comprendre la  Composante Civile qui intervient en termes d’activités civiles d’aide humanitaire et de développement économique et la Composante Police qui appuie la même force dans les missions prévôtales, de police administrative et judiciaire.

Les thématiques exposées au cours de cet atelier porteront sur la présentation de la force conjointe du G5 Sahel et le rôle de sa composante police, la question de judiciarisation des affaires de terrorisme par le Pôle judiciaire antiterroriste, le rôle des medias, les législations nationales et internationales en matière de criminalité transnationale organisée et de terrorisme.

Dans un mot prononcé pour la circonstance, le directeur général de l’Office Central des Stupéfiants, le colonel-magistrat Adama Tounkara, a rappelé qu’au sortir de cet atelier, les participants seront « affranchis de l’imprécision, la confusion et l’approximation dans le traitement des informations collectées ». Ceci, afin qu’ils puissent mieux à même de faire un traitement objectif des informations et allégations de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire en lien avec la Force conjointe du G5 Sahel en vue de mieux assurer la confiance requise entre cette force et les populations.

Quant au Coordinateur par intérim du bureau de l’ONUDC à Bamako, Ganda Traoré, il a indiqué que cette initiative participe au renforcement de la confiance entre les forces engagées sur le théâtre des opérations et les populations. Il a précisé que l’ONUDC apporte son assistance à la force conjointe du G5 Sahel à la faveur des Résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité de l’ONU. Il s’agit de la R 2359 en date du 21 juin 2017 saluant le déploiement de cette force et la R2391 datant du 8 décembre 2017 autorisant la MINUSMA à lui apporter l’assistance et le soutien nécessaires à la réussite de sa mission.

A signaler que l’assistance de l’ONUDC  à la Force conjointe s’est traduite par l’organisation de rencontres de haut-niveau à Bamako en décembre 2017 et à Niamey en avril 2018, la préparation d’un document de travail et plusieurs autres activités de formation sur les opérations conjointes transfrontalières. Avant de formuler le souhait que la composante police de cette force puisse un levier incontournable de lutte contre les amalgames, les abus et exactions et l’impunité.

kibaru

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