
Le Groupe patronal de la presse écrite estime que cette situation, hautement préjudiciable à l’exercice du métier de journaliste au Mali, résulte à la fois de la méconnaissance de notre profession et de l’intolérance manifeste d’activistes au service du pouvoir en place.
Le Groupe patronal de la presse écrite s’interroge sur la permissivité dont ils jouissent et condamne avec la dernière énergie l’usage de la persécution morale comme méthode de restriction du libre exercice de la profession journalistique au Mali.
ll appelle les uns et les autres à la retenue et au sens de la responsabilité et invite les autorités à se démarquer nettement des agissements perpétrés en leur nom, en assurant au confrère KONATÉ les mesures de protection appropriées en la matière.
Dans la même veine, le Groupe lance un cri d’alerte aux organismes de défense des droits et libertés et invite les journalistes à plus de mobilisation dans la protection de la profession et de ses précieux acquis.
Fidèle aux principes et valeurs du journalisme, le Groupe patronal de la presse interpelle tous les démocrates pour la préservation de la liberté de presse arrachée au prix de notre sang.
Le président
Elhadj Chahana Takiou