Le territoire palestinien occupé en juin 1967 aussi bien en Cisjordanie y compris Jérusalem Est, que dans de Gaza, mais aussi le territoire en Palestine historique de 1948, sont aujourd’hui, le théâtre d’événements très graves, marqués par une montée de l’agression de l’armée d’occupation et de ses colons.
Une telle agression, s’elle n’est pas arrêtée, elle mettrait en péril la paix dans la région avec des conséquences au niveau mondial.
Tout a commencé par l’interdiction faite aux Palestiniens par la police israélienne d’accéder à la place de la Porte de Damas depuis le début du ramadan, suivie des « ratonnades » perpétrées par quelques centaines de militants juifs d’extrême droite et ultra-orthodoxes aux cris de « mort aux Arabes ». Cette chasse aux Palestiniens a bénéficié de la complicité totale de la police israélienne .
Le député kahaniste Itamar Ben Gvir en a profité pour accélérer la tentative de spoliation de treize maisons arabes du quartier de Sheikh Jarrah sur lesquelles la Cour suprême a reporté son verdict.
Face à la résistance des Palestiniens, mobilisés en période de fin de Ramadan, la police a pénétré sur l’Esplanade des mosquées et jusqu’au sein d’Al-Aqsa, où elle a frappé et gazé des fidèles.
Ces provocations ne sont pas le fait d’individus isolés , leurs acteurs se réclament de partis officiellement alliés avec Benyamin Netanyahou, qu’il s’agisse des partis ultra-orthodoxes partie prenante de longue date de ses coalitions gouvernementales, ou du Parti sioniste religieux récemment recruté par le Premier ministre et qui comprend des héritiers du rabbin Meir Kahane et de sa formation interdite pour « racisme » par la Knesset en 1994.
Cette escalade a transformé les cours de la sainte mosquée en un véritable champ de bataille et d’affrontement, dans lequel la force de l’occupation a utilisé des balles réelles et des armes meurtrières causant la blessure de centaines de personnes décidées de défendre et protéger la mosquée des incursions et les équipes de presse ont été empêché d’accès dans une tentative de dissimuler la vérité sur ses crimes et autres attaques brutales .
Gaza a été aussi cible des frappes et attaques des forces de l’occupation, causant des dizaines de morts et des blessés. Les maisons et les bâtiments sont à nos jours sous les bombes israéliennes.
Eu égard à cette violence, l’Ambassade de l’Etat de Palestine au Mali condamne avec rigueur les campagnes sanglantes de répression, de brutalité et les poursuites incessantes perpétrées par la force de l’occupation contre la population palestinienne. de Jérusalem et gaza, dans le but de vider les cours de la Mosquée Al-Aqsa des Palestiniens et de judaïser ce lieu saint tant symbolique pour les musulmans et les chrétiens.
L’Ambassade de l’Etat de Palestine au Mali exprime sa forte désapprobation de la position de l’administration américaine actuelle concernant cette attaque barbare et raciste. L’actuelle administration américaine doit s’écarter du cadre dessiné et défini par l’administration précédente, et doit cesser de fournir à Israël couverture et protection essayant de faire passer le bourreau en victime.
Les force de l’occupation, par cette nouvelle violence viole à nouveau toutes les conventions et les traités internationaux comme le témoigne de nombreux rapports de l’ONU et de Human Rights Watch, considérant ses crimes comme des crimes de discrimination raciale, de crimes contre l’humanité et de crimes de persécution.
L’Ambassade de l’Etat de Palestine au Mali estime que le moment est venu pour la communauté internationale notamment le Conseil de sécurité de l’ONU d’assumer ses responsabilités juridiques et morales envers les crimes de l’occupation. Il doit avoir maintenant l’audace et de courage nécessaire pour soutenir le peuple palestinien et sa juste cause et faire face aux crimes et violations de l’occupation en prenant des sanctions .
Le peuple palestinien lui, restera debout, pour ses droits inalliables et sa dignité face à la haine et la barbarie. Cette fois encore à Jérusalem il a fait reculer l’arbitraire et la répression.
Ambassade de l’Etat de Palestine au Mali