Le gouvernement malien a décrété une journée de deuil national en hommage à l’écrivain et homme politique Seydou Badian, décédé samedi dernier à l’âge de 90 ans. En plus des drapeaux qui ont été mis en berne, toutes les figures marquantes de la République s’était données rendez-vous à Bamako, le 3 janvier 2019 pour rendre un dernier hommage à Seydou Badian Kouyaté. L’oraison funèbre du président IBK, à la cérémonie officielle tenue sur le boulevard du peuple, fut suivie par toutes les sensibilités du pays. Des membres du gouvernement aux représentants des partis politiques, en passant par les organisations de la société civile.
En présence de personnalités venues de plusieurs pays dont le Sénégal et le Congo Brazzaville, tout un monde reconnaissant a dit adieu à l’Africain Seydou Badian, plus dans les écoles africaines pour ses œuvres fondateurs. Les témoignages ont rappelé le médecin devenu très tôt écrivain et l’un des plus jeunes membres du gouvernement sous le président Modibo Keïta.
L’auteur prolixe était avant tout le père de l’hymne national du Mali, la mère patrie qu’il n’a eu cesse de pleurer pendant les 5 dernières années. Seydou Badian est parti sans voir son pays à l’abri des violences qui lui avaient inspiré la requête d’une transition politique en 2018. Un temps, ce 3 janvier 2019, les fils du Mali qui brillent par leurs divergences étaient en communion pour lui rendre hommage. Que la terre lui soit légère !
Source: Le republicain mali