Après les salutations et les remerciements de la population de plusieurs quartiers de la commune II au personnel du commissariat de police du 3ème arrondissement, le mercredi 9 juin dernier, c’était au tour de celle de Quinzambougou qui, à travers une délégation envoyée par le chef du quartier, s’était rendue dans les locaux du Commissariat pour encourager et réaffirmer leur soutien et leur disponibilité au commissaire principal de police et à ses hommes dans la lutte contre la distribution et la consommation de drogue en commune II du district de Bamako.
Après les salutations d’usage, le porte-parole de la délégation, Cheickna Hamala Haïdara, dans son intervention, a évoqué les raisons de leur visite, avant de saluer et remercier, au nom du chef de quartier de Quinzambougou, le Commissariat de police du 3ème arrondissement pour le travail qu’il abat au service du peuple.
Ainsi, il a réaffirmé au Commissariat l’accompagnement et la disponibilité de toute la population de Quinzambougou. “L’opération anti-drogue tourbillon est en train d’assainir notre quartier. Nous ne voyons plus de la drogue dans nos rues. Maintenant on se sent à l’aise. Nous invitons le commissaire et ses hommes à continuer cette lutte pour le bonheur de toute la population et nous vous accompagnerons pour cela”, a-t-il rassuré.
Sentiment de satisfaction et de reconnaissance
A sa suite, le commissaire principal de police Sadio Tomoda, en charge du Commissariat de police du 3ème arrondissement, a manifesté son sentiment de satisfaction pour cette reconnaissance. Aussi, il a saisi l’occasion pour remercier toute la population de la commune II du district de Bamako pour son adhésion pleine et entière à cette opération. Selon lui, sans l’accompagnement, la collaboration et la coopération de la population, cette lutte allait inéluctablement échouer. “La population a pleinement joué son rôle. Mais je l’invite encore à continuer sur cette lancée en fournissant des informations pour que les policiers puissent assurer efficacement leur sécurité. Je remercie tous mes chefs hiérarchiques, mon personnel, celui du Tribunal de la commune II, notamment le Procureur, toute la population de la commune II ainsi que nos partenaires pour leur accompagnement sans faille. J’appelle la population à continuer à nous informer pour que les quelques dealers qui résistent encore puissent être traqués et mis hors d’état de nuire”, a-t-il ajouté.
A ses dires, la lutte contre la drogue a déjà commencé à porter fruit. “Actuellement, le taux d’insécurité est réduit de 70% en commune II du district de Bamako. Et je pense que ce résultat est constatable sur le terrain. Nous sommes comblés et très satisfaits de cette reconnaissance qui nous réconforte et nous pousse à redoubler d’effort et de vigilance afin de produire de meilleurs résultats sur le terrain”, a poursuivi le commissaire Tomoda.
Menaces et intimidations des barons de la drogue
Notons que malgré les menaces et intimidations des barons de la drogue, le commissaire principal de police Sadio K Tomoda et ses éléments restent droits dans leur botes. En effet, ils sont désormais engagés à lutter efficacement contre la fabrication, la distribution et la consommation de drogue en commune II du district de Bamako. “Les menaces ne nous font pas peur, sinon nous n’allons pas embrasser le métier de porteur d’uniforme. Nous ne tenons pas compte de ces menaces. Nous agissons seulement, et efficacement. Ces menaces ne sont pas adressées à une seule personne.
C’est tout le monde qui est menacé aujourd’hui. Donc nous n’allons pas arrêter notre travail sous prétexte que nous sommes menacés. Au contraire, cela nous encourage et nous pousse à mettre hors d’état de nuire tous les barons de ce cartel qui sont en train de proférer ces menaces.” a-t-il martelé.
Précisons que depuis le lancement de l’opération Tourbillon, plusieurs barons de la drogue et dealers ont été mis hors d’état de nuire. “Aujourd’hui, beaucoup de grands dealers ont quitté la commune II pour aller s’installer ailleurs, croyant échapper au Tourbillon. Alors, ils se trompent car tous les commissariats sont à pied d’œuvre pour éradiquer ce fléau. Un dealer installé dans une autre commune pour continuer à mener ses activités dans notre commune sera traqué par l’opération Founou-Founou. L’objectif de l’opération n’est pas de déplacer le problème, mais d’éradiquer le fléau. Ceux qui opéraient en commune II, sont présentement, pour la plupart, en prison ou en fuite”, a conclu le commissaire Tomoda.
Boubacar PAÏTAO
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Torture du jeune Tiemoko par décharge électrique :
L’auteur Moussa Sissoko alias «Le Fou» et ses complices arrêtés…
Suite à la diffusion d’une vidéo d’une cruauté humaine sans pareille sur les réseaux sociaux, dans laquelle un jeune était en train de subir des tortues par décharge électrique, un acte digne d’une autre époque, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de la commune IV s’est autosaisi et a chargé le Commissariat de Police du 9ème arrondissement de Bamako, dirigé par le commissaire divisionnaire de police Santigui Kamissoko, de diligenter une enquête afin d’identifier et interpeler l’auteur et les complices de cet acte ignoble.
Quelques jours seulement après l’ouverture de l’enquête, la Brigade de recherches du Commissariat de police du 9ème arrondissement a pu déterminer que la scène a été filmée dans un atelier de construction métallique à Samaya. Aussi, les limiers ont pu identifier le tortionnaire, qui n’est autre que le chef d’atelier, Moussa Sissoko alias le Fou et la victime Tiémoko Koné ainsi que les éventuels complices. Notons que l’auteur principal et les complices ont été tous interpellés par les éléments de la Brigade de Recherches. Précisons que les recherches ont conduit les enquêteurs jusqu’à Kanadjiguila où l’auteur principal s’était retranché dans le domicile d’un de ses amis.
De sources policières, tout est parti lorsque le chef d’atelier a constaté la disparition du téléphone de son ami. Ainsi, il a porté tous ses soupçons sur le jeune Tiémoko Koné qui travaillait dans son atelier comme apprenti. Sans une autre forme de procès, il a pris la décision d’appliquer la sentence à son pauvre apprenti en l’attachant avec des fils électriques pour ensuite envoyer des décharges électriques sur le corps de son “condamné”.
Pour la circonstance, le commissaire divisionnaire de Police Santigui Kamissoko en charge du 9ème arrondissement de Bamako informe la population que les investigations continuent toujours afin de mettre aux arrêts tous ceux qui sont impliqués dans cette pratique odieuse et crapuleuse. Il sollicite par la même occasion toute information pouvant conduire à l’arrestation des complices.
Boubacar PAÏTAO